Quatre semaines pour mettre sa R&D en accès... libre
Swisscom Mobile s'est fait construire un service de test des solutions mobiles proposées à ses clients entièrement à partir de briques open source.
Fin juin 2006, l'opérateur helvète Swisscom Mobile reçoit Optaros, une SSII compatriote, pour un atelier consacré aux nouvelles approches du web 2.0. C'est le coup de foudre. Quelques semaines plus tard, il décide de lancer un projet
visant à rapprocher son département recherche et développement de ses clients finals. Tout cela se concrétise sous la forme du site
Labs.swisscom-mobile.ch, qui propose au téléchargement les applications développées. Dans la tradition suisse, ces outils sont soumis à une
' votation ' électronique. Durée de conception du projet ? Quatre semaines pour raffiner le concept technique et graphique, élaborer le prototype et mettre en production.La recette du prestataire Optaros : s'appuyer sur des briques open source parfaitement maîtrisées. A savoir, entre autres, le serveur d'applications Apache Tomcat, et la fonction référentiel de documents de la solution de gestion
de contenu d'Alfresco. Le second choix s'est opéré naturellement, la société de services suisso-américaine ayant participé aux premiers projets de cet éditeur américain. La charte graphique a été bâtie à partir des idées de la SSII, inspirées du web
2.0, et de l'identité graphique de Swisscom. Selon Frédéric Weill, directeur général Europe d'Optaros, réaliser la même solution avec des produits issus du monde propriétaire aurait demandé quatre à cinq fois plus de temps. En outre, le projet
n'aurait sans doute pas profité de la même couverture fonctionnelle : à budget égal, il estime qu'il n'aurait pu acheter que le quart des licences nécessaires.
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