Que sont-ils devenus ? Cadremploi, du B to C au B to B avec succès

Service Minitel positionné ' cadres supérieurs ', Cadremploi a su négocier le virage internet dès 1996. Ciblant désormais un public plus large, il rencontre un vif succès tant en audience qu'en nombre d'offres d'emploi, et espère atteindre la rentabilité cette année.
Dès son lancement en septembre 1996 par la Setec,
cadremploi.tm.fr se positionne davantage comme un outil que comme un véritable canal concurrent pour les recruteurs. Plus d'une cinquantaine de cabinets de recrutement, regroupés au sein de la
Siccer, possèdent d'ailleurs 27 % du capital de la Setec.Aujourd'hui, l'investissement s'est étoffé ; les agences de communication spécialisées en ressources humaines ont ainsi rejoint les cabinets de recrutement dans le capital de Cadremploi SA. En revanche, des partenaires du début comme
Canal+ et Europe 1, ont arrêté l'aventure, remplacés par Le Figaro et Le Monde, avec qui les synergies se révèlent plus évidentes.Concrètement, une fois saisies sur Minitel, les annonces étaient validées par les équipes de la Setec, puis basculées sur le centre serveur Softec, lequel hébergeait le serveur Minitel (3614 et 3617) ainsi que le nouveau site internet
de l'époque,
cadremploi.tm.fr.Disponible sur Minitel, Cadremploi avait bâti son concept sur le B to C. Les candidats (profils cadres) finançaient le service en consultant les offres, un acte facturé à la minute. Mais déjà, lors de la mise en ligne du site web
gratuit, Roland Tresca, alors directeur de l'entreprise, s'interrogeait sur le financement de ce service, alors que le trafic du site Minitel se maintenait.
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