Quel tennisman remporte la manche sur le web ?

Les meilleurs joueurs et joueuses de tennis s’affrontent actuellement sur le gazon de Wimbledon alors que, sur la Toile, se joue un autre match : celui de la visibilité.
L’étude KeepAlert.com (*) a étudié la visibilité web des joueurs de tennis les plus emblématiques du circuit. Le premier niveau de l’analyse concerne les noms de domaine reprenant à l’identique, au contenant et à l’approchant, le prénom et le nom des sportifs en langue française.

Le Suisse Roger Federer domine les débats avec presque 190 noms de domaine déposés autour de son nom. La grande majorité des domaines enregistrés (62 %) appartient au tennisman qu’il redirige vers son site officiel : rogerfederer.com. Il a principalement protégé son « prénom nom » dans de nombreuses extensions pays, même les exotiques .ag (Antigua et Barbuda), .bz (Belize), .cc (Iles Cocos), .sh (Sainte Hélène)… Un vrai tour du monde !
Les autres noms de domaine déposés le sont par des fans (14 %, ex : rogerfedererfan.info), des cybersquatteurs (13 %, ex : roger-federer.com, rogerfederer.net) ou sont encore inaccessibles (11 %, ex : rogerfederer.fr).
Sharapova et Serena Williams victimes du « porn squatting »
La Russe Maria Sharapova se classe deuxième du classement. Si elle dispose d’un site officiel (mariasharapova.com) et d’une collection vestimentaire en partenariat avec Cole Haan (mariasharapovabags.com, mariasharapovacollection.com), la tenniswomen est principalement victime de détournement via des pages parkings (35 %).
9 % des noms déposés associent son nom à « naked » ou « nude » pour proposer du contenu adulte (ex : mariasharapovanude.net). Le « porn squatting » touche aussi la troisième du classement Serena Williams (14 %) dont le fessier est largement observé (serenawilliamsass.com, serenawilliamsbooty.org). Le même phénomène a été observé dans notre étude sur les acteurs et actrices comme Cameron Diaz (lire notre article à ce sujet : les noms de domaine des acteurs).
L’Espagnol Rafael Nadal est quatrième avec un site officiel (rafaelnadal.com) ainsi qu’une boutique en ligne rafaelnadal-shop.com dont les revenus sont reversés à sa fondation. Venus Williams, la sœur de Serena, a davantage protégé son nom et sa marque Eleven (ex : elevenvenuswilliams.com) qui redirige vers son site officiel (42 % des noms déposés). Novak Djokovic a choisi comme site officiel un nom de domaine enregistré dans l’extension nationale de son pays, la Serbie : novakdjokovic.rs. La joueuse belge a eu la même stratégie avec kimclijsters.be. Parmi les Français, seul Jo-Wilfried Tsonga a un site officiel en .fr : jowiltsonga.fr.
Facebook mieux que Twitter

Côté web 2.0, Federer aurait pu faire le grand chelem, car il domine également Facebook, avec plus de 7 millions de fans. Il devance Rafael Nadal (6,5 millions) et Maria Sharapova (4,5 millions).
Cependant, le Suisse est largement distancé sur Twitter par Serena Williams, qui compte plus de 2 millions d’abonnés. Elle est la seule à être aussi active, les autres joueurs de tennis étant relayés au fond du court avec, au mieux, 100 000 abonnés pour Novak Djokovic.
Bizarrement, Rafael Nadal n’a pas de compte officiel mais un « @rafaelnadalfan » culmine à 75 076 abonnés. De même, l’autre sœur Williams a un compte alternatif @Venuseswilliams avec beaucoup plus d’abonnés (764 154) que le compte officiel @Venuseswilliams (2 096). En France, Jo-Wilfried Tsonga domine Twitter, alors que Gael Monfils remporte le set sur Twitter.
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