Red Hat Enterprise Linux supporte mieux la virtualisation

Multicoeur, support de machines virtuelles Windows... sont au menu de la version 5.1 de la distribution Linux pour serveur.
Introduite en mars dernier, la version 5 de Red Hat Enterprise Linux (RHEL), a apporté l'essentiel en terme de virtualisation. D'un côté, elle intégrait l'hyperviseur Xen en ce qui concerne la virtualisation des machines. De
l'autre, elle avait droit au système de fichier GFS (Global File System) en ce qui concerne la virtualisation du stockage : ce système de fichier permet de mutualiser un même volume de stockage entre plusieurs applications,
tout en évitant les écritures concurrentes.Selon Franz Meyer, directeur de Red Hat Europe du Sud : ' La version 5.1 vient coiffer cette évolution en apportant une optimisation de la virtualisation grâce à l'intégration notamment de l'hyperviseur Xen
en version 1.3. ' En effet, Red Hat Enterprise Linux 5.1 tire parti des technologies de virtualisation matérielle Intel VT et AMD-V des deux constructeurs de processeurs, ainsi que des processeurs à
quatre coeurs, que ce soit les Xeon 5300 ou les quad core AMD Opteron (Barcelona).Dorénavant, chaque machine virtuelle peut faire travailler des ressources physiques composées de 32 coeurs contre 4 précédemment. Les machines physiques sur lesquelles est installé l'hyperviseur peuvent, elles, atteindre
1024 coeurs (contre 32 précédemment).Autre nouveauté : RHEL 5.1 supporte désormais pleinement les machines virtuelles Windows, que celles-ci soient sous Windows XP, Windows Server 2000 ou 2003 et surtout Windows 2008 bêta de Microsoft, à savoir le
fameux Longhorn tant attendu. ' La distribution intègre des drivers pour accélérer le fonctionnement de machines virtuelles sous Windows. On pourra désormais migrer très facilement des machines virtuelles
d'une machine physique à une autre, tout comme le fait VMotion de VMWare ', explique Franz Meyer.
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