Respect
Cloud, réseaux sociaux, web 2.0 et 3.0, tablettes PC : l'adaptabilité des informaticiens aux exigences numériques de leurs entreprises n'a jamais été aussi intense. Les sirènes du temps réel et d'un time to market de plus en plus resserré font également écho auprès des directions métier de l'entreprise, soumises à un marché concurrentiel exigeant, où l'engagement vers un axe fort d'innovation est une question de survie. IBM, Google, Microsoft et consorts accentuent cette pression. Ces fournisseurs placent l'innovation et le passage au tout-numérique au cœur d'enjeux financiers considérables. Le “ tout-smart ” (smart metering, smart grids, smart cities…) devrait ainsi décupler les besoins des sociétés au cours de la décennie à venir. Et les informaticiens dans tout cela ? A peine ont-ils mis en place les ERP indispensables au fonctionnement du back office, assimilé la complexité des outils et débogué “ in vivo ” la non-qualité des produits de leurs éditeurs, qu'ils sont déjà décriés pour le surcoût de leurs projets ou leur manque de flexibilité. A peine ont-ils rénové des environnements de travail obsolètes que les technologies qu'ils déploient sont remises en cause. Ces experts hautement qualifiés sont ainsi soumis à une forte pression d'adaptabilité. Face à des technologies à la maturité parfois incertaine, à des métiers changeants, à des fusions et des restructurations, ils doivent s'armer de compétences techniques, économiques et managériales. Ce sont eux qui construisent et animent le système d'information de l'entreprise. Ce système nerveux doit être reconnu comme un véritable outil industriel. A l'entreprise de le considérer comme tel, de même que les acteurs qui en ont la responsabilité.
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