Rester à l'écoute de ses clients 24 h/24, sans standardiste
Une opératrice virtuelle remplace le standard classique du groupe Coupechoux. Le système automatique Wel Com, de TLM Com, repose sur la reconnaissance et la synthèse vocales.
' Bienvenue à la société Mobil M. Vous êtes en relation avec un standard à reconnaissance de la parole. Si vous le connaissez, merci d'énoncer le nom de la personne ou du service que vous souhaitez contacter.
Sinon, dites " Accueil ". C'est à vous ! ' Depuis peu, le standard téléphonique de l'entité phare du groupe Coupechoux, spécialiste de l'aménagement d'espaces, répond 24 h/24 et 7 j/7.
Pas étonnant : il s'agit d'une opératrice virtuelle.Le standard automatique Wel Com, de TLM Com a été choisi cette année. ' La solution présente deux avantages, explique Rodolphe Thyboyeau, directeur technique. D'une part, il n'y a plus qu'un
seul numéro d'appel pour les trois sites distants. D'autre part, le système fonctionne en permanence. ' Un choix courageux, car la reconnaissance vocale suscite généralement la méfiance. Mais l'expérience de Coupechoux montre
que cette dernière ne se justifie plus. Le groupe annonce un taux de succès de près de 97 %. De plus, le système garde trace des échanges précédents, et il s'autocorrige.Auparavant, chacun des trois sites localisés à Saint-Herblain possédait ses propres commutateur et numéro d'appel. Si un appelant se trompait, l'appel devait être transféré vers le bon site. Désormais, le seul numéro public est celui
du standard automatique Wel Com, placé derrière le PABX du site principal. L'opératrice virtuelle aiguille la communication vers le destinataire, quel que soit le site. Un débord des appels est néanmoins prévu pendant les heures ouvrables.Pour le groupe Coupechoux, le plus gros apport du standard automatique reste l'élargissement des plages horaires. ' Il était impossible de maintenir une présence aux standards pendant plus de douze heures pour
des appels supplémentaires peu nombreux, certes, mais parfois importants ', souligne Rodolphe Thyboyeau. Pourtant, les correspondants internes étaient certainement présents, mais injoignables par méconnaissance de leur ligne
directe.