Retour sur la Matinée 01 Poste de Travail

100 décideurs IT se sont réunis pour faire le point sur la métamorphose du poste de travail. Retour sur la Matinée.
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3 questions à Guillaume le Tyrant, Responsable produits, Citrix
3 questions à François Crouchet, Responsable lignes produits, Fujitsu
3 questions à Mathieu Bourreau, Responsable marketing Windows, Microsoft
3 questions à Philippe Breider, Responsable commercial postes de travail, VmWare
Matinée 01 Poste de Travail
Le pouvoir dans les mains des utilisateurs
Mardi 11 octobre, les évènements 01 réunissaient à Paris une centaine de décideurs IT et métiers afin de débattre de la transformation du poste de travail, d’un point de vue technologique mais surtout en termes d’usages et d’impacts organisationnels.
C’est doté d’un iPad que Jean Pierre Corniou s’est élancé sur la scène de Capital 8, en ouverture des débats. « Est-ce cela le poste de travail du futur, Jean Pierre ? ». Le DGA de Sia Conseil, ex DSI de Renault et ex –Président du Cigref rétorque « Oui.. ou un autre, il n’y a pas de réponse unique ! ».
Peu importe en effet le terminal, l’utilisateur doit pouvoir accéder à ses informations en tout lieu, à tout endroit et à n’importe quel terminal ! « Nous vivons à l’heure de l’ATAWAD* ! » lance Jean Pierre Corniou.
Et en effet, c’est bien sur un besoin des utilisateurs que la société Village du Monde Diffusion a équipé ses agents commerciaux d’iPad. «Grace à la solution d' iSeeds software, nous avons réduit les prises de commandes papiers, visualisons quasi en temps réel notre stock et sommes plus à même de renseigner précisément les boutiques» se félicitent Françoise Micciche, Directrice Commerciale de cette PME spécialisée dans la distribution d’accessoires de mode. C’est aussi à partir d’un réel besoin métier que Fabrice Noel, IT Manager de Sodexi a équipé les logisticiens de PDA. « Il faut totalement repenser la façon dont on consomme le poste de travail » explique t’il. Il enchaine « il faut s’intéresser à chaque métier de l’entreprise afin de chercher le poste de travail qui convient le mieux et tester les solutions».
iPad pour l’une, Pda pour l’autre, le PC est-il mort ? Le raccourci est trop rapide. L’important, ce sont les usages, peu importe le terminal. A l’instar de Catalin Grigore, responsable qualité production chez Lafarge Béton, qui a conservé ses bons vieux PC, mais qui développe le collaboratif, la visio conférence et le partage de document, à travers une solution virtualisée. Aujourd’hui sur PC, demain sur tablette, peu importe le support. « Bon nombre de projets intègrent cette dimension collaborative. La vidéo HD, sur le poste de travail ou un terminal dédié, devient d’ailleurs un élément clé » renchérit Jean-Denis Garo, Directeur Communication et Marketing chez Aastra.
Cette poussée des utilisateurs, qui réclament au sein de l’entreprise les mêmes outils et les mêmes services dont ils usent et abusent dans le domaine grand public, se nomme « consumérisation ». Elle impacte directement le poste de travail, interface convergente entre la personne et le système d’information. On parle beaucoup de BYOD, bring your own device… l’entreprise doit nécessairement s’adapter et c’est un vrai casse tête pour la DSI. «Si la DSI reste sur une architecture classique, elle ne pourra accueillir une flotte de terminaux hétérogènes et héberger de multiples applications » relève Guillaume Le Tyrant, Responsable Produits chez Citrix. La virtualisation des applications, d’une part, et du poste de travail, d’autre part, est une réponse parfaite à ces nouveaux besoins. « La virtualisation d’applications est une approche horizontale qui va toucher tous les utilisateurs. La virtualisation de poste est elle plus verticalisée, qui va toucher des usages bien particulier » ajoute Philippe Breider. Ainsi, Jean François Debos, autorité technique chez Reed Midem, est en train de virtualiser près de 400 postes pour répondre à la problématique des utilisateurs qui doivent retrouver leur univers de travail, une fois par an, lors du Midem de Cannes. «La virtualisation répond aussi à la problématique de turn-over des téléopérateurs qui doivent bénéficier rapidement d’un poste de travail organisé » ajoute t’il. «En ce qui nous concerne, nous avons virtualisé 280 postes en libre service car nous cherchions à proposer à nos utilisateurs de nouveaux services de productivité individuelle, ainsi qu’un écosystème collaboratif et informatif via un portail internet, quelque soit la localisation, le vecteur temps ou le périphérique d’accès » explique Franck Polycarpe, Responsable Infrastructures de l’ESSEC.
La SGIM, troisième bailleur social Parisien, a elle virtualisé les postes de travail de ses 120 loges de gardiens. «Non seulement, cela nous permet de configurer rapidement et d’administrer simplement notre parc, mais nous avons pu introduire de nouveaux usages chez un grand nombre de gardiens, à travers des clients légers » relate François Dautry, responsable réseaux et systèmes au sein de la société. Le déploiement de terminaux légers apporte de la flexibilité et de la souplesse, pour peu que les usages soient bien pensés en amont » relève Damien Bruley, consultant virtualisation pour HP. Il ajoute « il ne faut pas les voir comme la dernière brique du projet de virtualisation mais les inclure dès le départ. Le terminal léger apporte un ROI rapide grâce à une administration simplifiée et sécurisée, une expérience utilisateur excellente, une consommation aux alentours de 5 Watt ainsi qu’une durée de vie 5 fois supérieure à un poste classique ».
« L’objectif de toutes ses solutions est de concevoir et déployer un poste de travail flexible dans l’entreprise qui s’adapte aux besoins de l’utilisateur» résume Mathieu Bourreau, responsable de la ligne de produits Windows pour l’entreprise. Il poursuit «ce dernier doit pouvoir accéder instantanément et en toute sécurité à ses fichiers, ses sites, ses applications et ses contacts, avec une simple connexion internet». Au délà de la virtualisation de postes, c’est un environnement Cloud qui se dessine, réponse quasi idéale à toutes ces problématiques d’hétérogénéité et de flexibilité. D’autres craintes surgissent alors, liées à la sécurité, l’intégrité des informations, à la performance des applications et à la réversibilité…. sujets largement débattus sur notre dernière conférence Cloud Computing.
Mais si tout l’intelligence migre dans le nuage, pourquoi se pencher sur la sécurité intrinsèque du terminal, notamment sur celle de la tablette encore plus vulnérable ? « Parce qu’une tablette peut plus facilement se perdre ou se faire voler, et surtout comme tout appareil mobile, il est difficile de s’assurer de l’identité de l’utilisateur. Or elle est avant tout un point d’accès à votre réseau et donc aux données de l’entreprise, même si celles-ci sont dans le Cloud » répond François Crouchet, Chef de produits postes clients chez Fujitsu. Et il brandit alors la Fujitsu Stylistic Q550, protégée aussi bien physiquement (coque, carte à puce, lecteur d’empreinte) que logiquement (mot de passe BIOS, disque SSD encrypté, fonctions antivol avancées).
Fort de tous ses retours d’expériences et enseignements, les décideurs ont bénéficié d’une petite séance «d’aération et de stimulation du cerveau » menée par Marc de Fouchecour, directeur associé de Nextmodernity. Ce dernier nous a en effet poussés à modifier notre schéma de pensée pour imaginer ce que pourrait être notre espace de travail : plus partagé, plus communicant, plus social. Il nous mène alors dans un autre espace temps, en conclusion des débats.
« *Anytime Anywhere Anydevice »
Le pouvoir dans les mains des utilisateurs
Mardi 11 octobre, les évènements 01 réunissaient à Paris une centaine de décideurs IT et métiers afin de débattre de la transformation du poste de travail, d’un point de vue technologique mais surtout en termes d’usages et d’impacts organisationnels.
C’est doté d’un iPad que Jean Pierre Corniou s’est élancé sur la scène de Capital 8, en ouverture des débats. « Est-ce cela le poste de travail du futur, Jean Pierre ? ». Le DGA de Sia Conseil, ex DSI de Renault et ex –Président du Cigref rétorque « Oui.. ou un autre, il n’y a pas de réponse unique ! ».
Peu importe en effet le terminal, l’utilisateur doit pouvoir accéder à ses informations en tout lieu, à tout endroit et à n’importe quel terminal ! « Nous vivons à l’heure de l’ATAWAD* ! » lance Jean Pierre Corniou.
Et en effet, c’est bien sur un besoin des utilisateurs que la société Village du Monde Diffusion a équipé ses agents commerciaux d’iPad. «Grace à la solution d' iSeeds software, nous avons réduit les prises de commandes papiers, visualisons quasi en temps réel notre stock et sommes plus à même de renseigner précisément les boutiques» se félicitent Françoise Micciche, Directrice Commerciale de cette PME spécialisée dans la distribution d’accessoires de mode. C’est aussi à partir d’un réel besoin métier que Fabrice Noel, IT Manager de Sodexi a équipé les logisticiens de PDA. « Il faut totalement repenser la façon dont on consomme le poste de travail » explique t’il. Il enchaine « il faut s’intéresser à chaque métier de l’entreprise afin de chercher le poste de travail qui convient le mieux et tester les solutions».
iPad pour l’une, Pda pour l’autre, le PC est-il mort ? Le raccourci est trop rapide. L’important, ce sont les usages, peu importe le terminal. A l’instar de Catalin Grigore, responsable qualité production chez Lafarge Béton, qui a conservé ses bons vieux PC, mais qui développe le collaboratif, la visio conférence et le partage de document, à travers une solution virtualisée. Aujourd’hui sur PC, demain sur tablette, peu importe le support. « Bon nombre de projets intègrent cette dimension collaborative. La vidéo HD, sur le poste de travail ou un terminal dédié, devient d’ailleurs un élément clé » renchérit Jean-Denis Garo, Directeur Communication et Marketing chez Aastra.
Cette poussée des utilisateurs, qui réclament au sein de l’entreprise les mêmes outils et les mêmes services dont ils usent et abusent dans le domaine grand public, se nomme « consumérisation ». Elle impacte directement le poste de travail, interface convergente entre la personne et le système d’information. On parle beaucoup de BYOD, bring your own device… l’entreprise doit nécessairement s’adapter et c’est un vrai casse tête pour la DSI. «Si la DSI reste sur une architecture classique, elle ne pourra accueillir une flotte de terminaux hétérogènes et héberger de multiples applications » relève Guillaume Le Tyrant, Responsable Produits chez Citrix. La virtualisation des applications, d’une part, et du poste de travail, d’autre part, est une réponse parfaite à ces nouveaux besoins. « La virtualisation d’applications est une approche horizontale qui va toucher tous les utilisateurs. La virtualisation de poste est elle plus verticalisée, qui va toucher des usages bien particulier » ajoute Philippe Breider. Ainsi, Jean François Debos, autorité technique chez Reed Midem, est en train de virtualiser près de 400 postes pour répondre à la problématique des utilisateurs qui doivent retrouver leur univers de travail, une fois par an, lors du Midem de Cannes. «La virtualisation répond aussi à la problématique de turn-over des téléopérateurs qui doivent bénéficier rapidement d’un poste de travail organisé » ajoute t’il. «En ce qui nous concerne, nous avons virtualisé 280 postes en libre service car nous cherchions à proposer à nos utilisateurs de nouveaux services de productivité individuelle, ainsi qu’un écosystème collaboratif et informatif via un portail internet, quelque soit la localisation, le vecteur temps ou le périphérique d’accès » explique Franck Polycarpe, Responsable Infrastructures de l’ESSEC.
La SGIM, troisième bailleur social Parisien, a elle virtualisé les postes de travail de ses 120 loges de gardiens. «Non seulement, cela nous permet de configurer rapidement et d’administrer simplement notre parc, mais nous avons pu introduire de nouveaux usages chez un grand nombre de gardiens, à travers des clients légers » relate François Dautry, responsable réseaux et systèmes au sein de la société. Le déploiement de terminaux légers apporte de la flexibilité et de la souplesse, pour peu que les usages soient bien pensés en amont » relève Damien Bruley, consultant virtualisation pour HP. Il ajoute « il ne faut pas les voir comme la dernière brique du projet de virtualisation mais les inclure dès le départ. Le terminal léger apporte un ROI rapide grâce à une administration simplifiée et sécurisée, une expérience utilisateur excellente, une consommation aux alentours de 5 Watt ainsi qu’une durée de vie 5 fois supérieure à un poste classique ».
« L’objectif de toutes ses solutions est de concevoir et déployer un poste de travail flexible dans l’entreprise qui s’adapte aux besoins de l’utilisateur» résume Mathieu Bourreau, responsable de la ligne de produits Windows pour l’entreprise. Il poursuit «ce dernier doit pouvoir accéder instantanément et en toute sécurité à ses fichiers, ses sites, ses applications et ses contacts, avec une simple connexion internet». Au délà de la virtualisation de postes, c’est un environnement Cloud qui se dessine, réponse quasi idéale à toutes ces problématiques d’hétérogénéité et de flexibilité. D’autres craintes surgissent alors, liées à la sécurité, l’intégrité des informations, à la performance des applications et à la réversibilité…. sujets largement débattus sur notre dernière conférence Cloud Computing.
Mais si tout l’intelligence migre dans le nuage, pourquoi se pencher sur la sécurité intrinsèque du terminal, notamment sur celle de la tablette encore plus vulnérable ? « Parce qu’une tablette peut plus facilement se perdre ou se faire voler, et surtout comme tout appareil mobile, il est difficile de s’assurer de l’identité de l’utilisateur. Or elle est avant tout un point d’accès à votre réseau et donc aux données de l’entreprise, même si celles-ci sont dans le Cloud » répond François Crouchet, Chef de produits postes clients chez Fujitsu. Et il brandit alors la Fujitsu Stylistic Q550, protégée aussi bien physiquement (coque, carte à puce, lecteur d’empreinte) que logiquement (mot de passe BIOS, disque SSD encrypté, fonctions antivol avancées).
Fort de tous ses retours d’expériences et enseignements, les décideurs ont bénéficié d’une petite séance «d’aération et de stimulation du cerveau » menée par Marc de Fouchecour, directeur associé de Nextmodernity. Ce dernier nous a en effet poussés à modifier notre schéma de pensée pour imaginer ce que pourrait être notre espace de travail : plus partagé, plus communicant, plus social. Il nous mène alors dans un autre espace temps, en conclusion des débats.
« *Anytime Anywhere Anydevice »
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