Rovio et ses Angry Birds pourraient s’attaquer à la réalité augmentée

Quelques jours après la sortie d'une nouvelle version d'Angry Birds, le directeur marketing de Rovio fait le point sur l'avenir de son entreprise et de ses oiseaux énervés emblématiques.
Alors que Angry Birds Star Wars est sorti le 8 novembre 2012, avec un scénario pas plus mauvais que Star Wars Episode 1, le responsable du marketing de Rovio, son éditeur, Peter Bestervack, a participé à un panel de discussion lors du Open Mobile Summit, auquel a participé All Things D.
Matérialiser le dématérialisé
On y apprend que 30 % des ventes de Rovio proviennent de biens physiques (autrement dit des produits dérivés). Et le patron du marketing des oiseaux mécontents de déclarer : « Dans quelques années, plus de la moitié de notre business sera issu des ventes physiques. » Une tendance et une ambition en forme de continuité logique du discours que tenait le PDG de Rovio il y a quelques mois. Il disait moins craindre le piratage de ses titres, d’ailleurs gratuits sur Android, que la contrefaçon de ses peluches et tee-shirts.
Décliner à l'infini
Après Star Wars, une des licences les plus populaires de la culture populaire moderne, Peter Vesterbracka confirme que Rovio voit grand : « Nous considérons la nourriture, les boissons, toutes les choses que vous utiliserez au quotidien. » Le modèle de Rovio en la matière étant Coca-Cola, dont l’omniprésence planétaire est indéniable.

Réalité augmentée
Mélanger le numérique et le physique, c’est donc la stratégie de Rovio avec ses Angry Birds. La réalité augmentée est une des pistes que la société semble étudier. « Nous avons beaucoup étudier la question dans nos labos », indique Peter Vesterbracka, mais beaucoup des tentatives [avec la réalité augmentée] ont été des gimmicks, sans grand intérêt. » Mais « nous nous approchons » du but. « Ce n’est pas facile de le faire bien. Nous avons probablement accompli 90 % du chemin. Mais les dix derniers pourcents sont, comment dire, durs. »
Le directeur marketing ne précisait toutefois pas si ces tentatives de réalité augmentée impliquaient d’intégrer des personnes dans un décor virtuel ou de faire coloniser l’espace réel par des oiseaux en colère ou des cochons méchants. Pas plus qu’il ne précisait d’ailleurs s’il s’agirait d’une application ou d’une attraction dans un des parcs à thème que la société développe à travers le monde.
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