Saint-Gobain centralise ses archives sur des médias optiques
Le spécialiste des vitres et des pare-brise, entre autres, a retenu la technologie UDO pour venir à bout de ses contraintes d'archivage sur le long terme.
Plutôt que d'archiver ses données critiques dans chacun de ses sites européens, Saint-Gobain a préféré tout centraliser aux Pays-Bas. ' Nous contrôlons ainsi nos 40 Go d'archives, des données principalement
financières issues de notre PGI SAP. En concentrant l'ensemble des informations en un point unique, nous limitons au maximum les risques d'erreurs ', explique Eric Theunisse, responsable IT de Saint-Gobain.L'industriel a des impératifs légaux ; il doit conserver ses données sur le long terme, de manière fiable, afin de prévenir toute modification des originaux numériques. Pour cela, il n'a pas d'autre solution que d'archiver ses
données sur des supports de type non réinscriptible ou Worm (Write Once Read Many). Historiquement, Saint-Gobain a choisi d'effecteur ses sauvegardes sur des médias optiques, car, jusqu'à aujourd'hui, peu d'alternatives s'offraient à lui.
' Lorsque nous avons envisagé d'archiver nos données, les technologies de bande Worm n'existaient pas encore ', confirme le responsable IT.Jusqu'à présent, Saint-Gobain recourait à une librairie de DVD. Mais la mauvaise qualité et la faible durée de vie de ce support l'ont poussé, il y a un an, à changer de technologie. Le groupe s'est alors tourné vers une librairie
optique UDO (Ultra Density Optical) de Plasmon. Cette technologie, qui s'appuie sur l'utilisation d'un laser bleu, est conçue pour le très long terme (50 ans) et peu sensible aux variables d'environnement. En comparaison, les technologies de bandes
magnétiques visent des durées de conservation de 30 ans, et imposent des conditions de stockage plus difficiles à maîtriser sur le long terme.
Votre opinion