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Le pionnier de la gestion de la relation client à la demande ouvre son portail de location d'applications d'éditeurs tiers.
Neuf mois. C'est le temps qui s'est écoulé entre l'ébauche sur papier d'Appexchange et son ouverture officielle. Ce mardi 24 janvier, Marc Benioff, le PDG de
Salesforce.com, s'est déplacé en personne à Londres pour présenter à ses clients son portail d'applications à la demande, mais aussi pour en dresser un tout premier bilan : déjà plus de 150
composants et applications disponibles, et plus de 1 800 téléchargements en l'espace d'une semaine.Avec son nouveau bébé, le numéro un mondial entend encore creuser l'écart, alors que les grands éditeurs de solutions de gestion de la relation client (GRC), comme Microsoft ou Sage, lui emboîtent seulement le pas sur le marché des
progiciels à la demande.
Une plate-forme obligatoirement alimentée
Mais la condition sine qua non du succès d'Appexchange repose essentiellement, cette fois, sur la volonté des partenaires de venir alimenter cette plate-forme. Marc Benioff n'a donc pas manqué de souligner la participation de quelques
grands éditeurs, tels Business Objects ou Adobe, et de fournisseurs de services, comme Skype ou Google. Business Objects proposera ainsi à la location, dès le printemps prochain, sa solution de reporting Crystal Reports XI, alors que Adobe offre
déjà la possibilité de créer en ligne, à partir de
Salesforce.com, des fichiers au format PDF. Skype et Google, pour leur part, enrichissent respectivement la solution de GRC à la demande de fonctions de téléphonie et de fonctions de
géolocalisation.
De 70 à 135 euros par utilisateur par mois
L'enjeu, aujourd'hui, pour
Salesforce.com consiste donc à accroître rapidement le nombre de ses alliés. Aussi, la proposition de valeur du Californien se veut-elle on ne peut plus alléchante pour les nouveaux entrants. D'abord,
celui-ci fournit gracieusement l'infrastructure ?" serveurs, système d'exploitation, serveur d'applications, et base de données ?" pour développer des applications en ligne. Ensuite, l'intégralité des sommes perçues au titre de la
location de ces logiciels tiers est reversée à leurs auteurs. Soit de 70 à 135 euros par utilisateur et par mois.Naturellement, l'éditeur californien ne doit pas non plus relâcher son travail d'évangélisation auprès des entreprises pour les convaincre de l'intérêt du mode locatif hébergé (ASP). Entre autres, en termes de fiabilité. D'ailleurs, à
ce propos, interrogé sur les interruptions de service de
Salesforce.com, le 20 décembre dernier, Marc Benioff se porte garant : ' Aucun de nos clients européens n'a été affecté. Et ces coupures n'ont pas remis en cause le
taux de disponibilité d'au moins 99 % de notre plate-forme. 'jm.portal@01informatique.presse.fr
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