Schneider Electric améliore ses connexions sur le Cloud

L'industriel relie à 1 Gbits/s son datacenter au noeud d'échange France-IX. Il fluidifie le trafic Internet lié à l'accès à ses applications hébergées dans le Cloud.
En décidant de migrer nombre de ses applications dans le cloud, Schneider Electric a dû revoir sa stratégie en matière d'accès internet pour tout le groupe. L'industriel a choisi de se connecter directement au noeud d'échange de France IX.
Il s'y échange habituellement le trafic Internet sortant et entrant des fournisseurs de contenus et de services cloud. Mais, il n'est pas encore habituel que les entreprises utilisatrices de ces prestataires, y fassent leur entrée.
En se connectant directement à ce noeud de peering Internet, Schneider Electric accède à ses prestataires de Cloud comme les plates-formes Azure de Microsoft et AWS d'Amazon, qui y sont, elles-mêmes, raccordées.
« Notre datacenter en région parisienne concentre tout le trafic Internet sortant des 40 000 salariés européens. Nous avons profité de la proximité de notre site avec un des datacenters de France IX et pu établir une liaison d'interconnexion performante et à moindre coût » explique Lionel Marie, architecte réseau de Schneider Electric.

35 % du trafic Internet global passe par le noeud d'échange francilien
L'entreprise bénéficie ainsi de liens télécoms vers ses fournisseurs de services cloud pour un coût forfaitaire, a priori, avantageux. L'industriel déleste d'autant le trafic passant par ses liens Internet de transit, dont il a aussi besoin.
« Nous avions estimé la bande passante nécessaire à 50 Mbit/s, essentiellement pour écouler du trafic Google. Mais, au bout d’un an, nous nous sommes rendus compte que nous passions déjà plus de 250 Mbit/s » relate Lionel Marie.
Après plus d'un an, la firme a fait évoluer à 1 Gbits/s, le débit de sa liaison haut débit avec le noeud de France-IX.
Aujourd'hui, 35 % de son trafic Internet global passe par le point d'échange. Lorsque les salariés de Schneider Electric se connectent à leurs logiciels accessibles en ligne sur Azure, le trafic échangé passe par ce noeud d'échange.
Bientôt, les trafics liés à d'autres applications web comme Facebook (bientôt autorisé pour un usage interne chez Schneider Electric), Linkedin et Webex (web conferecing) vont être basculés sur le noeud d'échange France-IX. Cette politique de peering sera également répliquée en Amérique du Nord et en Asie, où l'industriel est très présent.