Tactile
Les collaborateurs adoptent plus vite les applications. Les interfaces tactiles, simples d'usage, se déclinent du smartphone à la vitrine interactive. Les écrans tactiles de grandes dimensions se démocratisent, la détection des mouvements de doigts par caméra rendant tactile n'importe quel écran plat. Les interfaces graphiques des applications associées deviennent plus colorées, visuelles, voire collaboratives. Le multipoint, ou multitouch, permet ainsi d'interagir à plusieurs simultanément avec des dizaines de doigts.
Réalité augmentée
Des informations pertinentes, des bénéfices immédiats. Des données virtuelles enrichissent la perception de l'environnement réel dans des domaines aussi différents que l'événementiel ou la maintenance industrielle. La surimpression en temps réel d'informations de synthèse est déclinable sur tous les écrans, du smartphone à la vidéoprojection, voire directement dans le champ de vision de l'utilisateur grâce à des lunettes. Pour en simplifier l'utilisation, reste à imaginer de nouvelles ergonomies et d'autres modes d'affichage.
Robots de services
Plus autonomes pour remplacer les humains. Ces robots sont la plupart du temps dédiés à des tâches insalubres, compliquées ou inintéressantes, comme le nettoyage, la sécurité ou la surveillance. Ils sont souvent mobiles, ce qui les distingue des robots industriels, plus précis et enchaînés à leur poste dans les ateliers. De plus en plus autonomes et polyvalents, ils savent couvrir de grandes zones et répondre à des situations variées, comme la téléprésence ou la conduite de voitures. Leur prix demeure le principal frein à leur généralisation.
Imprimantes 3D
Une nouvelle ère. Les imprimantes 3D s'imposent dans les bureaux d'études comme moyen de prototypage rapide pour réduire le temps de mise sur le marché des produits. Les pièces sont disponibles quelques minutes seulement après avoir finalisé le fichier 3D sur le logiciel de CAO. Capables de produire des pièces dans des matériaux de plus en plus divers, elles commencent aussi à apparaître dans les unités de production. En plasturgie, les industriels utilisent ainsi ces imprimantes pour fabriquer de petites séries rapidement.
Machine to machine
Tous les secteurs sont concernés. Faire dialoguer les machines entre elles et avec le système d'information de l'entreprise, le tout sans intervention humaine, telle est l'ambition du machine to machine (M to M). Les domaines d'application se multiplient dans le grand public (automobile, domotique) et en entreprises (télésurveillance, systèmes de communication entre camion et semi-remorque…). La communication entre machines et avec le système d'information de l'entreprise passe de plus en plus par le sans-fil.
Système d'information géographique (SIG)
Des données géographiques pour optimiser les stratégies marketing. Des éditeurs spécialisés fournissent des logiciels combinant SIG et décisionnel afin d'enrichir les données internes géoréférencées des entreprises avec des bases cartographiques, sociodémographiques et socio-économiques externes comme celle de l'Insee. La standardisation des protocoles d'échanges de données a favorisé ces solutions.
Open data
L'an 1 de l'ouverture des données publiques pour des services privés innovants. Ce gisement d'informations fabuleux attise la convoitise des plus grands acteurs de l'informatique. Son ouverture et son exploitation deviennent un mouvement planétaire. L'enjeu principal est la coproduction entre puissance publique, qui dispose des données, et acteurs privés, qui peuvent les valoriser. Le projet Etalab fédérera l'open data français autour d'un portail web d'ici à la fin 2011, mais certaines questions demeurent sur les conditions d'accès et la nature des données à exposer. De nombreux services se déclinent déjà via la géolocalisation sur smartphone.
Votre opinion