' serveurs propriétaires pour clients riches '
On sait combien la communication tend à n'évoquer que les aspects positifs. Quand elle n'est pas sujette à occulter ce qui dérange. L'actualité en matière de technologie de logiciels clients en est une belle illustration. Car derrière
chaque client se cache un serveur maison. Au point de se demander lequel du logiciel client ou du logiciel serveur est destiné à s'enrichir. Car les nouveaux clients riches sont souvent gratuits pour le poste client, mais payants pour la partie
serveur. Ce modèle économique et technologique n'est pas nouveau. Il en est ainsi de Microsoft avec Silverlight, son nouveau client riche internet. Car s'il est gratuit, ses outils de création (gamme Expression) et la partie serveur audio/vidéo sont
aussi propriétaires que payants. Adobe ne fait pas mieux. Qu'il s'agisse des technologies Flex ou Flash, il faudra bien s'appuyer sur l'infrastructure sous-jacente du père du PDF. Et le bus de communication Flex Data Services reste cher. Fruit de la
communauté Eclipse, la plate-forme de client riche RCP (Rich Client Platform) repose, elle aussi, sur du propriétaire. Tout d'abord en raison des composants graphiques employés, les SWT (Standard Widget Toolk-it) - lesquels, contrairement aux
apparences, sont propres à Eclipse et différents du standard officiel de Java, la technologie Swing/AWT. Autre problème : les applications développées avec RCP commandent d'installer le client sur les postes utilisateurs. Une façon d'imposer
l'infrastructure propriétaire dEclipse.l.arbelet@01informatique.presse.fr
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