Services à la personne : l'échange numérique se standardise
Opérateurs et éditeurs de logiciels bâtissent des offres adaptées au secteur de l'aide à la personne
S'il est un secteur qui peut bénéficier de la mobilité, c'est bien celui du service à la personne (accompagnement, maintien à domicile des personnes âgées, aide aux familles, etc.). En effet, les prestations sont souvent réalisées à domicile par des intervenants qui se déplacent de site en site.Paradoxalement, ce domaine d'activité n'a pas encore pu pleinement tirer parti des nouvelles technologies de l'information et des communications pour optimiser ses processus de gestion. En cause : la complexité de l'écosystème. Non seulement il existe autant d'offres que d'éditeurs (Prylos, Praxedo, etc.), des dizaines de terminaux mobiles, autant de technologies (NFC, codes 2D, internet, etc.), mais encore la chaîne d'acteurs (bénéficiaires, intervenants et financeurs) apporte une complexité supplémentaire en termes de remontée d'information. En effet, un même organisme peut travailler pour plusieurs structures et avoir différents financeurs, chacun d'eux ayant des exigences vis-à-vis de la collecte de données. Mais, depuis quelques mois, éditeurs et opérateurs de téléphonie mobile élaborent des solutions adaptées pour ces organismes (lire p. 26).“ Par rapport à il y a cinq ans, il existe une offre plus développée. Les acteurs avancent toutefois en ordre dispersé, constate Jean-François Boiron, directeur technique de l'Agence nationale des services à la personne (ANSP). Or la solution technique envisagée doit s'appuyer sur un modèle économique acceptable par tous. ” Pour définir un modèle adapté au plus grand nombre, l'ANSP réalise actuellement un travail d'identification de l'ensemble des acteurs et de leurs infrastructures d'échange respectives.
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