SFR, Bouygues Télécom : la journée des plans sociaux dans le mobile

[En bref] Hasard du calendrier, les deux opérateurs de téléphonie doivent informer aujourd'hui les syndicats de la mise en place de plans d'économies. SFR et Bouygues Telecom privilégieraient les départs volontaires.
Hasard du calendrier, les deux opérateurs de téléphonie doivent informer aujourd’hui les syndicats de la mise en place de plans d’économies. SFR et Bouygues Telecom privilégieraient les départs volontaires aux licenciements secs, selon Le Monde et Les Echos.
Dans un cas comme dans l’autre, plusieurs centaines de postes sont en jeu. Jusqu’à 1 000 emplois seraient menacés chez SFR. Cette hémorragie est mise sur le compte du « tsunami » provoqué par Free. L’arrivée d’un quatrième opérateur et son modèle à bas coût déstabiliserait le secteur des télécoms.
Au final, au moins 10 000 emplois pourraient disparaître, estime la CFE-CGC–Unsa Télécoms. Dans une tribune récente, Thierry Breton évoquait, lui, le risque de 50 000 à 70 000 destructions de postes dans les deux ans, et ce, sur la foi « de nombreuses études ». De son côté, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, a assuré qu’aucun plan social n’était prévu dans son groupe.
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