SGI s'oriente doucement vers le tout-Itanium
Se targuant du succès de sa gamme de serveurs Altix basés sur les processeurs Itanium 2, d'Intel, et fonctionnant sous Linux 64 bits (plus de 7 000 processeurs auraient été vendus en 9 mois), SGI lance l'Altix 350, un châssis 2 U biprocesseur. Celui-ci vient compléter les châssis Altix 3300 (de 4 à 12 processeurs) et Altix 3700 (de 4 à 64 processeurs). La nouvelle solution autorise le chaînage de huit châssis via un lien propriétaire NUMA-link de 6,4 Go/s, afin de créer une machine SMP. L'utilisateur a le choix de configurer chaque châssis comme bon lui semble afin de mettre l'accent sur la puissance de traitement (de 1 à 16 processeurs), les entrées-sorties (de 4 à 32 slots PCI), ou la mémoire (de 2 à 192 Go). SGI propose aussi une solution cluster pour ses Altix 350 s'appuyant sur deux types d'interconnexion : le Gigabit Ethernet, qui est plus adapté aux charges générant peu d'échanges entre les n?"uds ; et InfiniBand, pour les hautes performances. ' InfiniBand offre des performances jusqu'à trois fois supérieures à celles de Myrinet pour un prix très légèrement supérieur ', déclare Olivier Multon, directeur marketing pour les solutions HPC et stockage de SGI France. Quant à l'avenir de ses serveurs MIPS sous Irix, SGI ne se montre pas très loquace. La société envisagerait-elle dabandonner doucement sa plate-forme propriétaire ?
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