Son credo : faire de l'informatique une richesse pour l'entreprise
Daan Van Der Voort, DSI de SGS France
A la tête d'une équipe de 35 personnes, Daan Van der Voort se décrit comme un passionné. Passionné par son métier de DSI de SGS France, une filiale de 2 500 salariés d'un groupe suisse spécialisé dans le contrôle et la certification pour la chimie, la santé, l'environnement, le nucléaire ou encore les industries mécanique et manufacturière. “ J'ai tout de suite apprécié de travailler dans un environnement international, même si je ne connaissais pas ces métiers auparavant ”, confie-t-il. Passionné aussi par les rencontres et les relations humaines, les voyages et les découvertes.Cet ingénieur d'origine hollandaise, diplômé de l'Esiea, une école d'ingénieurs spécialisée dans les nouvelles technologies, effectue son stage de fin d'études chez Saint Gobain Recherche. Au bout de trois mois, son maître de stage, le responsable informatique de cette cellule, quitte l'entreprise. Daan Van der Voort le remplace. “ De stagiaire, je suis devenu cadre en CDI. ” Un poste qu'il occupera pendant six ans, avant de rejoindre le groupe de chimie suisse Ciba pour quatre ans. Il devient ensuite consultant pour Lore, société du groupe Altran. “ Une expérience très enrichissante, car on doit trouver des solutions en arrivant chez des clients dont on ne connaît pas l'environnement ”, résume-t-il.Deux ans plus tard, il intègre SGS France comme responsable des infrastructures. Il en devient très vite le DSI, à nouveau propulsé par le départ de son prédécesseur. Une chance, mais aussi un challenge à relever, dans ce groupe à la grande variété de métiers. “ L'informatique n'a pas le droit de ralentir l'entreprise. Elle doit être une richesse, une source permanente de valeur, une aide au développement de nouvelles offres, précise-t-il. Ce qui signifie travailler en partenariat étroit avec nos clients internes afin d'être au courant de leurs projets et de pouvoir leur proposer les bonnes solutions techniques. ” La DSI, par exemple, a équipé les inspecteurs de stylos optiques pour qu'ils puissent rédiger leurs rapports d'analyse environnementale plus vite.Le DSI se dit soucieux de faire évoluer ses collaborateurs, comme il en a eu l'opportunité. Tous sont suivis, des chefs de projet aux techniciens du help desk. “ Je fais en sorte que ces derniers passent 20 % de leur temps sur des projets, afin de les pousser à progresser, ajoute-t-il. Certains techniciens sont très doués et il serait dommage de ne pas les faire évoluer sous prétexte qu'ils n'ont pas tel ou tel diplôme. ”
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