Sopra mutualise son référentiel et ses outils de test
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La société de services a généralisé et centralisé l'utilisation des outils de test de Mercury pour les opérations de maintenance sur les applications de ses clients.
Dans le cadre d'une prestation de maintenance évolutive des applications (ou TMA), les sociétés de services tentent, depuis quelques années, d'améliorer leur productivité. Afin d'y parvenir, elles recourent aux outils de test logiciel
qui les aident à mieux qualifier les applications. La SSII Sopra, elle, a choisi les produits de Mercury (racheté, depuis, par HP) et en a mutualisé l'exploitation. Quelque 140 équipes utilisent ainsi au quotidien le logiciel Testdirector, dont le
référentiel est stocké dans une base de données centrale. Cette dernière contient l'ensemble du patrimoine de qualification des applications gérées TMA : exigences de tests, cas de test, scénarios, organisation des tests, traçabilité des
incidents, etc.
Réduire les coûts cachés
De par l'exigence de formalisation qu'ils imposent, les outils de test contribuent à améliorer la qualité du patrimoine de qualification, mais aussi à réduire considérablement les retours postlivraison, source essentielle de coûts
cachés. ' Ils nécessitent, en effet, de décrire les exigences de tests, de leur rattacher des cas, puis de suivre selon le workflow standard la résolution du test et les anomalies éventuelles. Cette démarche évite certains
oublis ', détaille Jean-Christophe Rouzoul, responsable du centre de compétences industrialisation de Sopra Group.La SSII recourt également à Loadrunner pour ses développements Java et.Net. L'objectif est de vérifier l'absence de problèmes de contention et de valider les performances. ' Mais cet outil ne détecte que les
gros problèmes de performance. Car, en TMA, nous ne sommes pas dans l'environnement de production de l'application ', précise Jean-Christophe Rouzoul.Déployé plus récemment, l'outil d'automatisation des tests de non-régression, Quicktest Professional, se révèle particulièrement utile dans le cadre d'applications instables, qui requièrent la mise en place régulière de correctifs. Il
couvre, en effet, une exhaustivité de tests difficilement réalisable manuellement. Néanmoins, la pertinence de son utilisation dépend aussi du type de demande d'évolution sur l'application. ' Si l'évolution correspond à une
fonction verticale, l'outil vérifie que les nouveaux développements n'ont pas d'impact sur les modules existants. Mais, le plus souvent, les besoins de maintenance sont dispersés au sein de l'application et l'on risque de passer davantage de temps à
maintenir les scripts de l'outil qu'à effectuer les tests ', souligne le responsable du centre de compétences industrialisation.La centralisation a aussi contribué à générer des économies d'échelle sur l'achat des licences - onéreuses - des outils de Mercury. Un montage financier ad hoc a été élaboré avec l'éditeur. Il s'apparente, précise
Jean-Christophe Rouzoul, à un modèle de coût à l'utilisation.o.discazeaux@01informatique.presse.fr