Steria pense industrialisation avant délocalisation
La SSII affiche une belle rentabilité sur l'exercice 2006. Sur ses trois marchés principaux, France, Royaume-Uni, et Allemagne, la marge d'exploitation atteint 9,1 %. Selon François Enaud, président de Steria, c'est le fruit d'une orientation vers des offres différenciatrices ?" qu'elles soient sectorielles (gestion du trafic routier, comptabilité publique) ou technologiques (gestion de contenu, de processus, etc.) ?" et de la généralisation du mode de production basé sur des centres de services. Comme ses concurrents, la société veut augmenter la part des projets réalisés dans les zones à bas coûts salariaux. La SSII estime ainsi entre 10 à 13 % la part des coûts de production ' délocalisables '. Ce qui correspondrait, à terme, à un effectif de 1 200 à 1 600 personnes. Pour autant, la SSII se défend dopérer un basculement de son activité vers les pays émergents ' Nous avons une démarche industrielle, pas de sourcing ', plaide François Enaud. A traduire par : pas de recherche effrénée de zones à bas coûts.
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