Streaming et virtualisation au c?"ur des applications Citrix
Lors de son passage à Paris à l'occasion d'une conférence utilisateur, Mark Templeton, p-dg de Citrix, s'est entretenu avec 01 Réseaux. Il a rappelé les principaux objectifs de sa société, à savoir la disponibilité et la sécurité des applications.
0 1 Réseaux : Que pensez-vous du rachat par Microsoft de Softricity, spécialiste, tout comme vous, de la virtualisation du poste client ?Mark Templeton : Nous travaillons en partenariat étroit avec Microsoft, puisque nous lui versons plus de 400 millions de dollars par an de royalties pour Windows. Nous demeurons son meilleur client en OEM, plusieurs accords de partenariat ayant été renouvelés en décembre dernier, et restons le plus proche promoteur de ses technologies. Nous avons d'ailleurs une équipe à temps plein dans ses laboratoires, à Redmond. Nous connaissons bien Softricity et ses différents logiciels. Son rachat par Microsoft va permettre à ce dernier d'optimiser ses outils d'administration et de distribution pour la future version de son système d'exploitation Vista Server, qui ne devrait pas être disponible avant fin 2007.01 R. : Le retard de Vista Server va-t-il remettre en question le lancement de Tarpon, l'environnement de streaming d'applications, que vous avez annoncé pour octobre 2006 ?M. T. : Non, ce n'est pas lié. Nous allons présenter Tarpon dans le détail lors de notre prochaine grande manifestation, qui aura lieu à l'automne prochain, mais il ne sera pas tout de suite disponible. Nous préférons prendre un peu de temps pour optimiser la compatibilité avec les logiciels existants. L'intérêt de Tarpon est d'offrir un environnement sécurisé des applications sur les postes clients et, ainsi, de permettre aux utilisateurs de PC portables d'utiliser les applications packagées, même en off-line.01 R. : En octobre dernier, vous aviez aussi mis en avant votre projet Constellation, lié au système d'exploitation Longhorn. Que devient-il ?M. T. : Constellation est notre projet de virtualisation. Nous présenterons bientôt certaines de ses fonctions. Mais il faudra du temps, c'est un projet stratégique.01 R. : D'après certains utilisateurs, Presentation Server souffre encore de problèmes d'impression et de publication. Qu'avez-vous prévu et que proposez-vous aux petites entreprises ?M. T. : La version 4 de Presentation Server résout la plupart des problèmes que vous mentionnez. Pour les PME, nous avons Access Essentials aux États-Unis et plusieurs applications de prise de contrôle à distance, comme GoToMyPC, en Europe.01 R. : Depuis plusieurs années, vous augmentez votre portefeuille applicatif à coups de rachats, le plus récent étant celui de Reflectent. Allez-vous poursuivre ?M. T. : Oui, nous voulons compléter notre offre de logiciels dans l'accès aux ressources, un marché en pleine croissance selon IDC. Reflectent fait partie des fournisseurs d'outils d'administration d'applications. Il s'agit ici de mesurer les performances des applications du côté des utilisateurs. On se dirige vers le modèle prôné par les opérateurs, celui des services.01 R. : En France, vous avez justement avec Orange un partenariat sur l'accès aux applications à distance, via un portable ou un PDA. Avez-vous d'autres contrats de ce type ?M. T. : Oui, nous travaillons en particulier avec Verizon Wireless, pour qu'il propose des offres de services d'accès. Nous défendons l'idée de plate-forme d'accès aux applications de l'entreprise par tous les moyens. C'est un sujet qui intéresse les opérateurs.
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