Supprimer l'e-mail ne diminuera pas la masse d'informations à traiter
La synthèse. A la question “ Peut-on vivre sans e-mail ? ”, l'auteur répond oui… mais à titre personnel. Cela exige “ beaucoup de discipline personnelle et suffisamment d'abnégation pour “ éduquer ” ses collègues et clients jour après jour. ” Par ailleurs, ce n'est pas en supprimant la messagerie électronique que l'on diminuera la masse d'informations à traiter. Elle se retrouvera ailleurs, davantage morcelée. Ce qui ressemblerait à une régression. Arrêtons de penser l'information en fonction de sa nature ou de son lieu de fabrication ou de stockage. Mieux vaut distinguer l'information, d'un côté, et le signal informant de sa mise à disposition, de l'autre.Une humeur de Bertrand Duperrin, consultant chez Nextmodernity
http://goo.gl/VzmLT
http://goo.gl/Y9QbE
http://goo.gl/WSwEK
http://goo.gl/VzmLT
La Loppsi 2, à la fois inefficace et dangereuse
La synthèse. Le filtrage du net institué par l'article 4 de la deuxième loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi), qui vise les contenus pédopornographiques, est jugé inadapté, inefficace et disproportionné. Aisément contournable, ce filtrage pourrait se révéler contre-productif. “ Le risque de surblocage ? censure collatérale de sites parfaitement légaux ? est inévitable, entraînant de graves atteintes à la liberté de communication. ” Pour l'auteur, seuls une augmentation des moyens humains et financiers des enquêteurs, ainsi qu'un renforcement de la coopération internationale seraient à même de lutter contre la pédopornographie.Une analyse de Tristan Nitot, président de Mozilla Europehttp://goo.gl/Y9QbE
Une révolte ? Non Sire, une infowar !
La synthèse. Entre les hacktivistes d'Anonymous, le séisme mondial provoqué par Wikileaks, et Stuxnet, “ première concrétisation d'une attaque d'infrastructure ”, les années “ hippies ” d'internet sont bel et bien terminées ! Encore faut-il s'entendre sur cette terminologie cyberguerrière. Pédagogue, ce billet reprend les définitions d'hacker, d'hacktiviste, de pirate, d'infowar, de cyberguérilla et de cyberguerre, tout en les illustrant d'exemples récents. Face à ces nouveaux enjeux, l'auteur oppose les politiques sécuritaristes menées jusque-là à la neutralité d'internet, à la décentralisation des infrastructures, au respect de la liberté d'expression, à la protection des données personnelles…Un billet d'olivier Laurelli (Bluetouff), fondateur de Toonuxhttp://goo.gl/WSwEK
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