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Small Business Act à la française, commission Attali, partenariats en région... la chambre patronale est présente sur tous les fronts. Un activisme qui se traduit par une hausse de ses adhérents.
Agenda très chargé pour Jean Mounet. Le président de Syntec Informatique est actuellement entendu dans toutes les commissions. Qu'il s'agisse de la mission Stoleru, sur un Small Business Act à la française en faveur des PME, du Plan force 5, d'Hervé Novelli, pour dynamiser les exportations, ou de la réforme des politiques publiques dans le domaine de la santé et de l'éducation. Le syndicat a également exposé son point de vue pour relancer la croissance au sein de la commission Attali. De plus, Syntec aurait, selon un de ses membres, été associé aux travaux du groupe de travail de Charles Beigbeder, président de la commission recherche, innovation et nouvelles technologies du Medef.
Contrat de mission, le retour
Autant d'occasions pour la chambre patronale de rappeler le message énoncé lors de l'élection présidentielle. En libérant ' les énergies ', Syntec Informatique se targue de faire gagner 0,5 point de PIB et de créer quelque 200 000 emplois dans les cinq ans. Pour y arriver, il présente cinq propositions au gouvernement, dont la création de Soficiel pour venir en aide à l'industrie logicielle, à l'image des Sofica pour le cinéma. Libérer les énergies, cela sous-entend aussi adapter le droit du travail. A cet égard, Syntec doit se réjouir de voir le Medef exhumer en cette rentrée le contrat de mission que l'on croyait définitivement enterré. Pour mémoire, ce contrat serait une sorte de super CDD dont les termes seraient calés sur la durée de vie d'un projet. Il avait suscité, il y a quatre ans, une levée de boucliers au sein des syndicats.
Un syndicat omniprésent et hyperactif
Syntec n'est pas seulement présent sous les ors de la République, ses actions se développent aussi en régions. Celui-ci vient de signer un partenariat avec une association professionnelle en Aquitaine, après avoir fait de même en Paca et Midi-Pyrénées. Les prestataires et éditeurs de moins de 20 salariés parmi les 130 membres de l'Adeiso (Association pour l'électronique et l'informatique dans le Sud-Ouest) sont devenus de facto adhérents à Syntec.Une réponse à l'arrivée de ' concurrents ' sur le front de l'édition (Afdel) et de la R&D externalisée (Geicet) ? A l'échelon national, Syntec aura accueilli cette année plus de 200 adhérents supplémentaires dont certains dans de nouveaux domaines comme les jeux vidéo ou internet. De moins en moins ' informatique ' dans le sens strict du terme, Syntec pourrait, de source interne, changer de nom. Syntec Numérique ? Syntec Innovation ? Les paris sont ouverts.x.biseul@01informatique.presse.fr