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Les systèmes embarqués et les projets de mobilité offrent de nombreuses opportunités aux ingénieurs débutants.
... Les développeurs de systèmes embarqués et d'applications sur téléphones mobiles sont toujours très recherchés par les SSII, constate Arnaud Cantet du cabinet Lincoln Associés. Celles-ci
recrutent plutôt des jeunes diplômés ayant effectué un stage. Des bac +4/5 qu'elles font évoluer vers le management de projet. Mais aussi des bac +2 pour des besoins précis. 'Le groupe Coframi emploie ainsi 600 développeurs en France. Pour renforcer ses équipes, il prévoit 200 recrutements en 2007 (contre 150 en 2006) dont les deux tiers pour l'embarqué. Il s'agit de compenser le turnover et
d'' accompagner une forte croissance de l'embarqué, placé au c?"ur du métier de l'entreprise ', précise Nicolas Pacault, directeur général adjoint du groupe. Ces recrues travailleront chez les clients
ou sur les plates-formes internes. Elles développeront l'instrumentation de bord pour l'aéronautique, ou l'interface homme/machine pour les équipementiers télécoms.Majoritairement, il s'agit de bac + 4/5. Pour moitié des diplômés issus d'écoles d'ingénieurs ou d'universités (la SSII a noué des partenariats avec certaines d'entre elles), et pour l'autre des profils ayant un à deux ans
d'expérience sur les technologies embarquées. Mais Nicolas Pacault a aussi prévu d'inclure ' environ 5 % de bac +2 avec une expérience significative '. Ces informaticiens doivent maîtriser les
langages C, C++, Java, (Ada pour les applications militaires), les systèmes d'exploitation en temps réel, une méthode de développement, et savoir travailler de manière autonome.
Rigueur exigée pour les développeurs
' Outre des compétences techniques pointues, nos développeurs doivent aussi avoir de la rigueur et une grande conscience professionnelle car le résultat de leur travail met en jeu la vie de passagers,
ajoute Nicolas Bonnet, responsable du centre de compétences Logiciels embarqués aéronautiques d'Atos Origin. Nous attachons également beaucoup d'importance aux qualités relationnelles, à la capacité d'innovation et
d'engagement. 'Près de 130 développeurs travaillent dans ce centre situé à Toulouse. Ils réalisent en interne 80 % de l'instrumentation de bord des avions, dans le cadre de projets au forfait. Le centre est rattaché à l'activité Informatique
industrielle de la SSII. Celle-ci regroupe 600 développeurs de systèmes embarqués complexes et critiques dans divers secteurs : spatial, défense, nucléaire, ferroviaire, aéronautique, etc. L'an dernier, Nicolas Bonnet a effectué 30 embauches,
dont 30 % de débutants. Un chiffre qui devrait être dépassé cette année pour faire face aux futures montées en charge sur le programme Airbus 350. En raison de la spécialité du centre, il recrute, aux côtés des ingénieurs informatiques (Insa,
Enseeiht...) et des universitaires, des diplômés d'écoles d'ingénieurs orientées métier.Du côté des salaires, en raison de la pénurie, les développeurs dans l'embarqué sont mieux payés que leurs homologues des autres secteurs, selon Arnaud Cantet. Aujourd'hui, ils démarrent avec un salaire moyen annuel de 35 000
euros et passent à 45 000 euros avec dix-huit mois d'expérience (30 000 à 35 000 euros pour les autres).c.peressini@01informatique.presse.fr
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