Techdays 2012 : valorisation de l’open data, un marché de 50 milliards d’euros

La mise en forme et l'enrichissement de l'open data peuvent être une activité lucrative.

Si la France est montée dans le train en marche, avec, fin 2011, la mise à disposition de l’annuaire français des données publiques, l’open data prend de l’ampleur dans l’Hexagone.
« A l’exception des données nominatives et de sécurité, il faut tout libérer ! », annonce Pierre-Paul Pénillard, monsieur open data du conseil général de Saône-et-Loire, invité sur le plateau télé des Techdays de Microsoft. C’est « le début de la vague », avec des retombées économiques pour l’Europe qui pourraient avoisiner les 50 milliards d’euros.
Un marché de l’open data qui verra l’émergence de nouveaux intermédiaires valorisant les données par le traitement, l’enrichissement et la mise en forme, entre le fournisseur et l’utilisateur. Un service qui ne sera pas gratuit. Car si l’open data est essentiellement constitué de données publiques et statiques (au mieux, mises à jour annuellement), on parlera bientôt de flux de données non structurées, et pouvant également provenir du secteur privé.
Soit une matière première riche, abondante, en partie gratuite, qui ne demande qu’à être utilisée.
Retrouvez toute l’actualité des TechDays 2012 dans notre dossier spécial.
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