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La conférence annuelle du spécialiste de l'entrepôt de données n'a pas sonné une nouvelle ère, suite à sa séparation de NCR. Teradata reste attaché à sa culture du partenariat.
Sorti du giron de sa maison mère NCR, dont elle était une division depuis 2000, Teradata s'est introduit en Bourse le 1er octobre 2007. Le spécialiste de l'entrepôt de données a profité de sa conférence utilisateurs pour revendiquer son autonomie. Première action : un partenariat avec SAS Institute promettant des développements communs. Et sa séparation ne marque pas non plus un changement de cap. Tandis que SAP met la main sur Business Objects, Teradata ne se risque pas, en effet, à réaliser une acquisition majeure. Pourtant avec un résultat opérationnel en 2006 de 309 millions de dollars, un chiffre d'affaires de 1,6 milliard, et une capitalisation boursière de 5 milliards de dollars, il peut s'appuyer sur une forte puissance financière. Mettre en avant son énième partenariat ne démontre pas sa stratégie d'émancipation. D'autant plus que cette alliance avec SAS ne met pas Teradata à l'abri de ses poursuivants sur le marché.
Une croissance organique sinon rien ?
Keith Collins, Chief Technology Officer de SAS, n'a ainsi pas caché la volonté de sa société de former des partenariats similaires avec tous les grands acteurs du marché de la base de données. IBM et Oracle en tête. Or, les deux talonnent déjà Teradata sur le marché du datawarehouse. Oracle propose depuis la fin septembre sa base de données préconfigurée sur des matériels EMC et Dell pour un entrepôt prêt à l'emploi. Et l'arrivée de HP avec son offre Neoview, ajoute à la meute des concurrents. Dans ce contexte, plutôt qu'une alliance avec SAS, Teradata aurait pu opter pour une acquisition. ' Notre priorité reste la croissance organique ', insiste Eric Joulié, vice-président Europe de l'Ouest. De l'ordre de 10 % par an, elle semble satisfaire les dirigeants de Teradata. Reste à satisfaire, aussi, les nouveaux actionnaires.redaction@01informatique.presse.fr
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