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Les DSI du conseil général des Yvelines met en place de nouveaux services tournés vers le citoyen. Quand il n'est pas sur les routes pour expliquer les avantages de la démantérialisation...
Pour beaucoup de collectivités, le nom de Thierry Ehret-Franck est synonyme de dématérialisation. Il faut dire que depuis dix ans, il est de tous les groupes de travail et de tous les pilotes, que ce soit pour le contrôle de légalité (échanges entre les collectivités et les préfectures), la comptabilité publique, l'archivage électronique ou encore l'action sociale. Il sillonne la France, de colloques en colloques, pour prêcher la bonne parole : ' Réformer et moderniser l'administration passe forcément par la dématérialisation. 'Il a commencé en 1997, lorsqu'il s'est attaqué à l'attribution des cartes de transport en commun, un dossier traité à la fois par ses services au conseil général des Yvelines et par les mairies. Pour cela, il lui a fallu remettre à plat tous les processus et provoquer une petite révolution juridique : la délégation aux centres communaux d'action sociale du contrôle des pièces fournies par les usagers. Résultat : la carte est délivrée en deux jours au lieu de trois mois auparavant. Thierry Ehret-Franck s'est appuyé sur cette réussite pour promouvoir la dématérialisation dans les Yvelines. Dans son service, cinq personnes s'occupent exclusivement de ce sujet.Si la DSI du conseil général, avec ses 60 collaborateurs et son budget de 8 millions d'euros (hors salaires), fournit des services aux 2 500 agents, elle souhaite également s'adresser aux habitants des Yvelines.
Dégager du temps pour de nouveaux projets
Lorsque Thierry Ehret-Franck est arrivé, la DSI consacrait 90 % de son énergie à faire de la maintenance. Une partie de l'exploitation du SI a donc été sous-traitée et les développements maison ont été remplacés par des progiciels du marché. ' Aujourd'hui, la maintenance applicative est assurée par les éditeurs et nous pouvons consacrer 80 % de notre temps à de nouveaux projets ' se réjouit-il. Par ailleurs, il a responsabilisé les services utilisateurs en mettant en place une maîtrise d'ouvrage forte. ' Il y a eu des résistances car les directions trouvaient plus simple que la DSI prenne tout en charge. C'était nouveau pour elles, elles ont dû réfléchir à leur métier, mais aussi mettre des ressources à notre disposition ', se rappelle Thierry Ehret-Franck. Grâce à cette implication forte des utilisateurs, la dizaine de chefs de projets de la DSI gère de front 50 à 60 projets différents. Dont une bonne partie est tournée vers les citoyens...
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