Inscrivez-vous gratuitement à la Newsletter BFM Business
Ipsos a analysé les pratiques du nomadisme dans 300 petites et moyennes entreprises
Le nomadisme des collaborateurs n'est plus seulement l'affaire des grands groupes. Il s'est également installé dans les PME. Ainsi, une étude d'Ipsos ? réalisée entre fin août et début septembre 2012 par téléphone auprès de 300 PME françaises de 20 à 499 salariés ? montre que 76 % d'entre elles ont des employés itinérants et que, globalement, un sur deux se déplace entre les sites de l'entreprise ou à l'étranger.
Le commerce et la distribution sont les premiers concernés
Dans la réalité, seule une minorité des salariés (9 %) bouge régulièrement. Pour les autres (41 %), les déplacements sont plutôt occasionnels. L'étude montre également que cette mobilité est plus répandue dans les ETI (Entreprises de taille intermédiaire) que dans les petites structures. En effet, dans celles qui comptent plus de 50 salariés, la proportion des collaborateurs qui se déplacent régulièrement monte à 68 %. Le commerce et la distribution sont les secteurs dans lesquels la mobilité est la plus importante (58 %). Celle-ci peut prendre plusieurs formes. Dans 47 % des entreprises, les salariés nomades se trouvent en clientèle, en mission ou sur des chantiers. Ces chiffres atteignent 71 % dans le BTP et les transports.Sont également considérés comme nomades les employés qui travaillent chez eux, une pratique courante dans 33 % des PME. Dans celles comptant plus de 50 employés, la proportion grimpe même à 44 %. Le secteur des services (hors santé) détient la palme avec 38 % d'entreprises concernées. Quand il faut choisir un partenaire pour déployer des solutions de nomadisme, ce sont les SSII qui apparaissent aux PME (et de loin) comme les plus légitimes (pour 60 % d'entre elles), devant les opérateurs télécoms (29 %), puis les éditeurs de logiciels et d'applications mobiles (25 %).
La protection des données reste le principal souci
Si la mobilité apporte beaucoup de souplesse et de gain d'efficacité à l'employeur, elle suscite aussi des inquiétudes : la protection et la confidentialité des données de l'entreprise d'abord (pour 40 % des interrogées), puis la dimension du réseau et les conditions pour un accès permanent (34 %). Dès lors, c'est vers l'opérateur télécoms que les PME se tournent en priorité (34 %) afin de résoudre cette problématique. Le besoin de synchronisation (20 %), le coût des équipements mobiles (17 %) et le contrôle des droits d'accès et des identités (13 %) paraissent moins cruciaux.
Votre opinion