Twitter commence à tester son bouton « Acheter »

Le réseau social officialise les tests d'un bouton « Acheter » pour faciliter l'achat en quelques clics sans sortir du site de microblog.
Signe que l’expérience est pour l’instant concluante ? Twitter a décidé d’élargir les tests qu’il effectue avec son bouton « Acheter » apparu en catamini au début de l'été. Objectif affiché : rendre l’achat mobile facile, voire amusant. Lorsqu’un bouton « Acheter » est intégré à un tweet publicitaire, il suffit à l’utilisateur de cliquer dessus pour basculer vers un écran lui demandant des précisions sur le produit (taille, couleur, etc.), la livraison, et le paiement. Toutes les informations sont ensuite envoyées au commerçant… et stockées par Twitter après avoir été encryptées pour faciliter les achats futurs. Twitter ne fournit aucune information sur la possible commission qu’il pourrait prendre sur chaque transaction.

Ce n’est pas la première initiative e-commerce liée à Twitter. Depuis mai dernier, Amazon propose ainsi aux consommateurs anglo-saxons de réaliser des commandes directement depuis le site de microblog. Il suffit pour cela de lier ses deux comptes Amazon et Twitter et d’ajouter l’un des deux hashtag #AmazonCart (pour les États-Unis) ou #AmazonBasket (pour le Royaume-Uni) à un Tweet contenant un lien vers un produit vendu sur Amazon. Dans ce cas-là, Twitter ne touche aucun pourcentage sur les ventes. Dans le cas d’Amazon comme dans celui du bouton « Acheter », il s’agit de favoriser les achats d’impulsion et d’éviter que les internautes ne quittent le site du réseau social. Facebook est d'ailleurs, lui aussi, en train de tester un bouton « Acheter » dans des publicités.
Les premiers tests du bouton « Acheter » ont été effectués avec les enseignes américaines Fancy, Gumroad, Musictoday et Stripe. Les tests qui commencent cette semaine sont réalisés avec des artistes des marques et des associations à but non lucratif. Ils concernent uniquement les utilisateurs américains du site de microblog. Parmi les testeurs, on compte notamment Home Depot qui vient de confirmer aujourd’hui un piratage massif de données clients. Ce qu’on appelle un hasard malheureux de calendrier.