Un DSI au service des chercheurs comme du grand public
Henri Michiels, DSI du Muséum national d'histoire naturelle
Issu du secteur des télécommunications, Henri Michiels est le premier DSI du Muséum national d'histoire naturelle. Installé au cœur du Jardin des Plantes de Paris, il a pour mission d'unifier le système d'information, de garantir le stockage des données, de fournir un service d'assistance aux utilisateurs répartis sur les 14 sites en France, de gérer les télécoms, et d'accompagner la numérisation des collections. Vaste chantier !Agé de 60 ans, Henri Michiels est un éternel curieux : comprendre les technologies, se tenir au courant des nouveautés, faire de la veille… Après avoir acquis une solide expertise dans l'informatique et les réseaux chez des grands comptes, il devient consultant indépendant en 2002. C'est l'opportunité, pour lui, de valoriser ses compétences techniques, son esprit d'analyse, sa vision d'ensemble structurante, sa compréhension des enjeux des organisations et ses qualités humaines, déterminantes pour obtenir l'adhésion des décideurs et des collaborateurs. C'est dans ce cadre qu'il décroche une mission d'audit commandée par le Muséum national d'histoire naturelle, qui se conclura par son embauche en 2004. “ Ma nomination au poste de DSI est une nouvelle étape dans ma carrière, raconte Henri Michiels. Travailler sur des projets qui touchent tout le monde ? les chercheurs, les utilisateurs et le grand public ? est très motivant. ”Lorsqu'il prend ses fonctions, il n'existe pas vraiment de direction informatique dans cette administration soutenue par l'Etat, chaque département est autonome. En quelques années, son service passe de 15 à 25 personnes et il met en place une organisation de help desk, avec prise de contrôle et déploiement de logiciels à distance sur les postes de 2 000 utilisateurs. Une première pour cette institution. “ Mais j'ai d'abord dû convaincre la direction de l'utilité d'un tel service ”, précise-t-il. Au quotidien, lui et son équipe gèrent l'infrastructure technique au service des activités de l'établissement : informatisation des collections, recherche scientifique, enseignement supérieur et accueil des publics avec, à la clé, 150 sites web dévolus aux expositions, aux thématiques de recherche et aux différents lieux de l'institution. “ Il a fallu mobiliser les énergies, motiver les collaborateurs, industrialiser les process ”, se souvient-il.
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