Un DSI globe-trotter toujours en quête de découverte
Xavier Durieux, DSI du groupe Sofiprotéol
Découvrir un maximum de secteurs d'activité pour ne pas s'enfermer dans un domaine, telle est l'idée fixe qui a guidé le parcours de Xavier Durieux. Une ligne directrice qui a mené cet ingénieur spécialisé en génie informatique au poste de directeur des systèmes d'information (DSI) du groupe Sofiprotéol, un acteur majeur de la filière française des huiles et protéines végétales.“ J'ai toujours voulu être ingénieur, se souvient Xavier Durieux. Etudiant aux débuts de la micro-informatique, dans les années 80, ma passion pour l'informatique s'est manifestée très vite. ” Ses premiers pas, il les fait au sein de sociétés de services en informatique spécialisées dans le secteur bancaire, avant de se faire recruter par un de leurs clients. La découverte du secteur bancaire provoque un déclic chez cet esprit scientifique. “ Pour être efficace, la technique ne suffit pas. J'ai appris énormément en termes de relations humaines dans un secteur aux processus lourds et complexes, analyse-t-il. Cet apprentissage de la gestion de projet et du changement m'a passionné. ”En 1989, toujours animé par cette envie de changement, Xavier Durieux part à la conquête d'un nouveau secteur, l'industrie pharmaceutique. Il passera douze ans au sein du groupe américain West Pharmaceutical Services. Embauché comme responsable informatique de la filiale française, il se voit confier, cinq ans plus tard, la mise en place d'un nouveau système d'information commun à toutes les filiales européennes, ainsi que la direction des équipes. “ Ce challenge a été un véritable ascenseur professionnel ; j'ai beaucoup gagné en maturité ”, raconte-t-il. Il accède ensuite au poste de DSI Europe et Asie Pacifique du groupe. Installé entre la France et l'Allemagne, il voyage beaucoup et découvre ainsi “ le fonctionnement ultralibéral de grands groupes anglo-saxons cotés en Bourse, où seul l'argent compte ”.Au fil des ans, Xavier Durieux ressent de plus en plus les différences de culture et comprend qu'il a atteint les limites de sa progression dans la hiérarchie d'une société américaine. En 2002, il décide donc de poursuivre sa carrière au sein d'entreprises familiales françaises, comme Vétoquinol et Lesaffre. “ Une véritable bouffée d'oxygène ”, confie-t-il.
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