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Le courant porteur en ligne n'a pas exigé de travaux d'installation dans les hôtels du groupe LSF Gestion hôtelière. Moins cher à exploiter que Wi-Fi, il garantit, en outre, la confidentialité des échanges.
Un sondage mené auprès des directeurs de la soixantaine d'hôtels qu'elle gère convainc la société LSF Gestion hôtelière que, de plus en plus, ses clients veulent se connecter à internet. Pour répondre à leur souhait au moindre coût,
elle opte pour le courant porteur en ligne (CPL).Les résultats de l'enquête montrent que 53 % des directeurs d'hôtel reçoivent entre une et cinq demandes de connexion par jour : 82 % des sondés préfèrent se connecter dans la chambre, et 70 % veulent du haut
débit ; 78 % disposent de leur propre matériel. Tous attendent la confidentialité des échanges.Trois solutions se présentent alors à LSF : un câblage Ethernet ; Wi-Fi ; ou le CPL. La première est immédiatement éliminée. ' Le câblage de plus de 4 800 chambres nécessite des
investissements massifs et des travaux trop dérangeants pour nos clients ', explique Frédéric Tanis, responsable du projet CPL chez LSF. Moins lourde, la solution Wi-Fi suppose néanmoins des travaux.
' En outre, elle ne rassure pas tout à fait les utilisateurs quant à la confidentialité des échanges ', poursuit Frédéric Tanis. Même si une communication sur réseau privé virtuel offre quasiment les
mêmes garanties qu'une liaison filaire.
Un débit limité mais suffisant
Reste donc le CPL, qui réunit plusieurs avantages. Pas de travaux, puisqu'il existe des prises électriques dans toutes les chambres. La sécurité assurée, car les modems CPL ne se voient pas entre eux. Un inconvénient toutefois :
la réception devra gérer un parc de quelques modems.LSF choisit l'opérateur Vivaction pour la connexion à internet et les services de base, comme la passerelle de messagerie. La société Datavolt est retenue pour l'installation des équipements CPL. ' Nous avons
opté pour la solution professionnelle Telkonet à 14 Mbit/s, qui corrige les défauts de la solution Homeplug 1 grand public ', assure Bernard Bensoussan, directeur associé de Datavolt. Le débit, modeste, est jugé
suffisant. Les hôtels, de zéro à deux étoiles, sont surtout fréquentés par des professionnels désireux notamment de se connecter à leur messagerie personnelle ?" éventuellement à celle de l'entreprise ?" et de surfer un peu sur le web.
Le réseau n'a pas à véhiculer de services internes, de type vidéo à la demande.Côté coût, le CPL l'emporte également. LSF a calculé que l'option retenue revient à 288 euros (ht) mensuels, contre 366 euros (ht) pour Wi-Fi. Mais ce dernier n'a pas été totalement écarté. Dans certains établissements, la couverture
CPL a été complétée par un réseau Wi-Fi, qui arrose les parties communes (réception et salle à manger).j.soules@01informatique.presse.fr
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