Inscrivez-vous gratuitement à la Newsletter BFM Business
IBM avait promis entre 4 et 5 GHz, c'est finalement à la fréquence maximale de 4,7 GHz que fonctionne le processeur Power6, dernier rejeton des architectures Risc du constructeur, soit un doublement par rapport aux Power5+ de génération précédente. À l'heure où le monde x86 met le cap sur des fréquences modérées (Intel n'excède pas 3,7 GHz) et multiplie les c?"urs, le choix d'IBM, qui en reste à deux c?"urs et quatre files d'exécution par Power6, peut surprendre. Le constructeur justifie doublement sa décision. La hausse de fréquence se produit à enveloppe thermique constante par rapport aux Power5, du fait d'une taille de gravure réduite et d'une foule d'optimisations. Et cette évolution apporte un gain de performances aux utilisateurs d'applications anciennes qui ne bénéficieraient pas d'un plus grand parallélisme. En effet, un Power6 devrait apporter 30 à 50 % de capacités de traitement de plus qu'un Power5+.
Intégration renforcée
Dans le même temps, IBM a présenté un nouveau serveur milieu de gamme, le p570, qui associe jusqu'à huit Power6, donc seize c?"urs par assemblage d'unités de base biprocesseurs. ' L'intégration du Power6 se continuera avec des déclinaisons d'entrée de gamme à l'automne, y compris pour les lames, et dans le haut de gamme en 2008 ', précise Éric Courtin, directeur de la division System p chez IBM. Le Power6 renforce ses fonctions de virtualisation, dont le déplacement à chaud d'une partition d'un système physique vers un autre. IBM lancera dans quelques mois la version 6.1 d'AIX, et une technologie pour exécuter du code compilé pour systèmes Linux sur x86 directement sur ses serveurs Unix. Façon d'encourager les entreprises à consolider leurs serveurs x86 sur systèmes à base de Power6.
Votre opinion