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Le distributeur breton Boschat Laveix a déployé le progiciel de gestion intégré Divalto afin d'accompagner sa politique d'expansion et de faciliter la consolidation des données de ses agences.
' Le recours au progiciel de gestion intégré (PGI) nous aide à développer une politique d'achat au niveau du groupe. Les informations étant centralisées, nous pouvons mieux suivre les écarts. Ce n'était pas le
cas auparavant, lorsque chaque agence fonctionnait de manière indépendante ', explique Thierry Lalizel, responsable informatique du groupe Boschat Laveix.Pour ce distributeur en quincaillerie de bâtiment, le PGI sert de chef d'orchestre. Un rôle important pour cette entreprise qui a hérité en peu de temps de systèmes d'information différents. Elle a en effet choisi de mener une
politique de croissance externe, avec pour résultat la constitution d'une quinzaine d'agences en France ainsi qu'une filiale au Luxembourg et une autre en Allemagne. ' Avant d'utiliser le PGI, chaque entité disposait de ses
progiciels comprenant leurs propres spécificités ', se souvient Thierry Lalizel. L'entreprise a choisi d'harmoniser l'ensemble avec le PGI de Divalto, préféré à ceux de Generix, de Microsoft et autres.Depuis l'installation du progiciel en 2004, les améliorations sont sensibles. La gestion des stocks, par exemple, bénéficie de l'intégration des processus, elle-même favorisée par le PGI. C'est l'une des conséquences de la capacité du
logiciel à gérer le multiemplacement pour un même article en magasin - ce que ne faisait pas l'ancien outil logiciel.
Des statistiques obtenues plus rapidement
Sur le plan de la trésorerie, les traitements deviennent beaucoup plus rapides. ' Auparavant, il nous fallait environ cinq personnes pendant une semaine pour sortir la facturation et les statistiques du mois
pour les entités commerciales. Aujourd'hui, nous n'avons besoin que de deux personnes sur un peu plus d'une journée. Nous pouvons donc arrêter la facturation le 31 du mois, au lieu du 25 ou du 26 ', constate le responsable
informatique.L'outil apporte également des méthodes communes, avec une transversalité du devis client s'étendant jusqu'à la comptabilité. Cet avantage a cependant constitué un inconvénient au démarrage du projet, car les collaborateurs étaient
habitués à travailler par module. Un plan de formation a donc été mis en place pour accompagner la conduite du changement, en particulier chez les salariés qui ne connaissaient pas l'outil informatique avant de recourir au PGI.Au niveau technique, la mise en place du PGI a nécessité de refondre les bases de données. Ce travail complexe a duré près de trois semaines sur les sept mois que le projet a requis. Le problème majeur étant d'identifier les données
redondantes, notamment celles relatives aux clients. Au final, la quasi-totalité des informations a pu être récupérée.l.arbelet@01informatique.presse.fr
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