Un quart des salariés passent plus d'une heure par jour à traiter leurs e-mails

Une étude sur l'impact du stress technologique sur les salariés en France rappelle, sans surprise, combien la profusion de courriels crée une surcharge informationnelle.
Une meilleure qualité de vie au travail passe-t-elle par moins d'e-mails professionnels ? Alors que la politique zéro mail d’Atos pourrait faire des émules, l’institut BVA a sondé, pour le compte de l’éditeur Tryane, plus de 1 000 salariés sur le niveau de stress généré par la messagerie d’entreprise.
De cette étude, on apprend que 86 % des salariés traitent leurs courriels dès qu’ils les reçoivent, ou au moins dans la journée ; 26 % passent plus d’une heure par jour à ce traitement. Les webmails, la multiplication des tablettes et autres smartphones déportent aussi cette gestion dans la sphère privée.
61 % des salariés qui ont accès à leurs e-mails professionnels hors du bureau les consultent régulièrement le soir. Près d’un salarié sur deux « check » ses courriels le week-end ou pendant les vacances. Une consultation source de stress pour la même proportion de Français.
Un stress d’autant plus évitable puisque moins de la moitié (49 %) des sondés considèrent les mails reçus comme vraiment utiles. Conclusion de l’étude : une réduction des e-mails professionnels améliorerait la qualité de vie au travail. CQFD.
Votre opinion