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Pour afficher une réactivité sans faille face à ses clients, le prestataire de campagnes marketing ETO adopte les solutions de virtualisation de VMware et de Datacore.
ETO s'est constitué un centre de données efficace, bien que dimensionné au plus juste. Située à Roubaix, à proximité des principaux vendeurs par correspondance, l'entreprise délivre des prestations de conseil dans le domaine du
marketing relationnel. Elle gère aussi les relations commerciales, la fidélisation des clients, et les campagnes marketing par courrier, e-mail, ou SMS de nombreuses sociétés. A ce titre, elle héberge les bases de données et, parfois, les sites web
de ses clients. ' Nous comptons une centaine de serveurs, dont une vingtaine de serveurs web à isoler les uns des autres. Dans notre contexte, chaque serveur web utilise peu de ressources. Leur virtualisation s'avère donc très
rentable ', observe François-Xavier Ousselin, directeur informatique d'ETO.Ces serveurs web sont installés sur une douzaine de serveurs physiques, regroupés par quatre au sein de trois grappes. L'ensemble est exploité par le biais des solutions de virtualisation HA (High Availability) et DRS (Distributed
Resource Scheduling) de VMware. Cette architecture a été pensée dans le but d'assurer un fort taux de disponibilité. De fait, lorsqu'un serveur tombe en panne, son redémarrage sur une machine libre ne prend qu'une vingtaine de secondes.
Réplication rapide des données entre les volumes
Le stockage des données est, lui aussi, virtualisé. Chacun des serveurs croit disposer de 2 To d'espace disque. Pourtant, la volumétrie gérée par ETO n'excède pas 13 To. L'astuce ? L'utilisation de SANSymphony de
Datacore, qui offre la possibilité de n'allouer réellement l'espace disque qu'au moment de l'écriture effective des données. Le logiciel a un autre atout : celui d'assurer la réplication rapide des données entre les volumes et de jouer le rôle
de cache entre les serveurs et les baies du SAN. En outre, cette architecture offre la possibilité d'ajouter de l'espace disque à chaud. De plus, le volume virtuel est accessible aussi bien aux serveurs physiques qu'aux serveurs logiques. Il est
donc possible de faire ' voyager ' les machines virtuelles pour intervenir sur un serveur physique ou pour équilibrer de façon dynamique les charges processeur et mémoire, sans pour autant interrompre
la production.ETO garantit ainsi une haute disponibilité des services et des données sans avoir à doubler chaque serveur en salle blanche. ' Le cas échéant, notre plan de reprise d'activité prévoit toutefois le redémarrage
d'un serveur dans une autre salle ', précise François-Xavier Ousselin. L'administration de l'ensemble s'en trouve aussi simplifiée. En effet, un simple technicien d'exploitation peut mettre un nouveau serveur à disposition
via VMware en une demi-heure. Auparavant, l'opération demandait trois ou quatre semaines...redaction@01informatique.presse.fr
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