Une boucle locale pour les zones dépourvues d'ADSL
A la différence de l'ADSL, le réseau électrique est présent partout. Grâce à la technologie du CPL, il sert de boucle locale dans les zones oubliées par les opérateurs télécoms.
L'ADSL va desservir plus de 95 % de la population, et non du territoire. Wimax, système de transmission sans fil à haut débit, couvrira le reste. Les opérateurs promettent internet à quasiment tout le monde. Pourtant, un
troisième réseau d'accès existe, déjà déployé, et qui innerve tout le pays : celui de l'électricité. D'où l'idée de l'employer comme boucle locale grâce à la technologie du courant porteur en ligne (CPL), en concurrence avec les solutions
télécoms classiques ou en attente de leur arrivée.Dans ce cas, l'opérateur amène, via une boucle optique, le trafic jusqu'aux transformateurs qui alimentent un quartier. Il place des injecteurs en tête du réseau de distribution électrique : ce sont des modems à forte
puissance, aptes à desservir deux cents foyers. Si la distance est importante ou si la ligne électrique doit desservir un immeuble, un répéteur, placé sur le trajet ou en pied d'immeuble, amplifie le signal. L'abonné récupère le trafic derrière son
compteur. Lequel, contrairement à une idée reçue, n'arrête pas la propagation des données. L'usager n'a plus qu'à placer ses modems sur les prises électriques pour y connecter ses PC et, demain, la télévision. La bande passante peut atteindre
200 Mbit/s partagés.Dans ce type d'usage, le réseau se voit exploité par un opérateur. Il doit être doté de mécanismes de qualité de service. Ceux-ci existent dans la solution DS2, conçue pour l'application de boucle locale, et étendue ensuite aux
réseaux locaux d'entreprise ou aux réseaux domestiques. Ils sont attendus dans la famille Homeplug avec l'arrivée du 200 AV.
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