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Le secteur public a lancé le grand chantier de l'open source. Il progresse rapidement dans tous les domaines. Le trophée DSI 2006 de 01 Informatique en nommera le champion.
Les arguments les plus variés sont avancés pour pousser l'Administration à adopter les systèmes open source. Entre autres, les contraintes budgétaires, la mutualisation des ressources, le souci d'indépendance, ou encore les besoins
d'interopérabilité. Les derniers chiffres publiés par Markess International témoignent de cet engouement. En 2006, 9 % du budget informatique de l'Administration est dédié à l'open source. Un taux qui progresse, certes, à toute vitesse (il
était de 6 % en 2005), mais de façon inégale. L'administration centrale apparaît comme la plus dynamique, puisqu'elle y consacre déjà près de 14 % de ses dépenses informatiques, contre 10 % l'an dernier. Suivent les établissements
publics (caisses nationales, assemblées, hôpitaux, etc.), qui réservent un budget de 12 % au libre. Proportionnellement en retrait, les collectivités locales affichent un taux de 7 %, mais en progression rapide (4 % un an
auparavant).
Les applications, premières concernées par la migration
Plus que jamais, les DSI de l'Administration ont du pain sur la planche. Ils doivent exceller sur les plans technique, organisationnel, et pédagogique. Car la procédure de passage est complexe : étape par étape, il faut planifier
les opérations et ménager des phases de transition. Le premier domaine informatique abordé est aussi le plus voyant. C'est celui des applicatifs pour 81 % des administrations. A savoir la bureautique, les portails, la messagerie, le travail
collaboratif, la gestion de contenu, voire les bases de données. Immédiatement après, viennent les solutions serveurs (79 %), puis la gestion des réseaux ou de la sécurité (54 %). Ferment la marche les outils d'ingénierie (46 %) de
type frameworks de développement, les langages, et les ateliers de développement.h.derceville@01informatique.presse.fr