Au carrefour de l'Europe, le nord et l'est de la France n'ont jusqu'ici que peu séduit les sociétés informatiques. Longtemps, elles ont fait figure dans le secteur de régions
' pauvres '. Ce temps semble révolu. L'activité s'y développe à tel point que plusieurs SSII prévoient d'y installer de nouveaux centres de services.Depuis des années, la région de Lille bénéficie grâce au TGV de la proximité de Paris. Et aujourd'hui c'est au tour du pôle strasbourgeois de tirer tous les avantages de la nouvelle ligne à grande vitesse. D'autant que
l'activité économique ne repose pas sur les seules entreprises locales. La présence des pays limitrophes offre de sérieux atouts à toute la région. Responsable de l'organisation des salons
Lesjeudis.com en régions, Guillaume Faux y place de grands espoirs. ' Les technopoles de la région sont extrêmement actives et très bien placées au niveau européen. A deux
pas de Luxembourg, de Bruxelles et de Genève. 'Pour preuve, des tensions sont apparues sur le marché cette année. ' Le recrutement devient difficile, non seulement pour notre centre d'Amiens, mais aussi pour toute la région Nord, confirme
Dominique Dervieux, responsable du recrutement d'Unilog LogicaCMG. Il nous faut déployer une grande imagination pour convaincre les candidats. ' En effet, la SSII recherche une centaine de personnes à Lille, ainsi
qu'une soixantaine dans l'Est (à Strasbourg, à Metz et à Mulhouse), tous types de profils confondus. De même, Capgemini recrute 350 personnes à Lille, dont 250 dans son centre de services. Au programme : des projets PGI, notamment sur Oracle
Applications, mais également des projets web pour les entreprises de distribution, qui dominent le tissu local.
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