Cette décision appartiendra au propriétaire de la marque. Le standard EAN/UPC reste une solution appropriée si l'emballage des produits est assez grand pour imprimer le symbole EAN/UPC à sa taille normale, et s'il n'a pas besoin de contenir d'autres informations que le code article international GTIN 12 ou 13. En revanche, si l'industriel souhaite récupérer de l'espace pour sa communication vers les consommateurs, ou enregistrer d'autres données, il devra adopter un code Databar.
Les codes Databar comme les codes EPC (Electronic Product Code) utilisés pour la RFID sont utilisables dans un point de vente, si l'équipement approprié est en place. Imprimés sur un emballage (Databar), ou encodés sur une étiquette électronique (EPC), ces deux types de codes diffusent de l'information associée au GTIN, comme les numéros de série. Avec EPC, plusieurs étiquettes peuvent être lues de façon simultanée sans intervention d'un opérateur.
Moins chers à appliquer à un produit qu'une étiquette RFID, les codes Databar apportent toutefois moins de bénéfices que l'EPC. Ainsi, les codes Databar ne permettent de scanner que ce qui entre et sort à partir d'un point de la chaîne d'approvisionnement, alors que la RFID autorise des inventaires en temps réel. Les codes Databar servent cependant de solution de secours pour les étiquettes RFID, et offrent la possibilité d'abandonner l'EAN 8, un code article pour petits produits limité à 8 chiffres.
Il existe sept principaux symboles dans la famille des codes Databar. Quatre dentre eux ?" le GS1 Databar, le GS1 Databar Stacked Omnidirectional, le GS1 Databar Expanded et le GS1 Databar Expanded Stacked ?" ont été conçus spécifiquement pour une utilisation en point de vente (voir illustration ci-dessus). Les trois autres ?" le Databar Truncated, le Databar Stacked et le Databar Limited ?" ont été créés pour les très petits produits. Ils ne sont pas forcément adaptés aux environnements de lecture en magasin.
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