Fini le temps où les utilisateurs de décisionnel s'en remettaient sans autre choix possible aux plate-formes de business intelligence d'entreprise. Elles étaient alors censées fournir l'ensemble des fonctions (analyse, requêtage, reporting de masse, etc.) et centraliser la totalité des données. En quelques années, ce concept de décisionnel a pris du plomb dans l'aile. Car, s'il a le mérite d'offrir à l'analyse des données validées et cohérentes, il manque cruellement de souplesse. Et de souplesse, l'utilisateur en a de plus en plus besoin. Pour créer, par exemple, des analyses ponctuelles répondant aux questions d'une des directions métier. Ou pour croiser des données piochées ici dans un tableur, là dans un logiciel de gestion client. Ou encore pour explorer et zoomer dans les informations, selon des axes et un niveau de détail définis a posteriori, c'est-à-dire lors de l'analyse.Pour toutes ces raisons, les utilisateurs s'engouffrent dans la brèche ouverte par ces nouvelles plates-formes. D'autant que celles-ci requièrent infiniment moins de compétences informatiques que par le passé pour leur déploiement et, surtout, pour leur exploitation au quotidien. En outre, qu'il s'agisse d'applications en mémoire (in-memory) ou sur le cloud, ces offres sont souvent directement adoptées par les lignes métier. Tout comme les responsables commerciaux et marketing signent pour Salesforce.com sans nécessairement en avertir la DSI…
De nouveaux utilisateurs concernés
Ce décisionnel à la demande se voit renforcé par des solutions mobiles qui, elles aussi, atteignent une certaine maturité. Grâce aux tablettes et aux smartphones, la business intelligence parvient même à toucher des populations qui, jusque-là, en étaient exclues. Enfin, la visualisation de données, également en pleine progression, rend les analyses de plus en plus intelligibles pour des collaborateurs amenés à manipuler des volumes de données sans cesse en hausse.
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