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Afin d'optimiser la restauration, l'institution bancaire Ubaf a acquis le logiciel de réplication Double-Take pour son tout nouveau site de secours.
' Les tests ont montré que nous pouvions faire repartir toutes les applications de notre site de production en trois heures ', affirme Yves Gibello, directeur informatique de l'Ubaf
(Union des banques arabes et françaises). Le choix de la solution de réplication de l'éditeur Double-Take s'est avéré payant. Jusqu'alors, la banque s'appuyait sur une procédure de sauvegarde et de reprise externalisée, devenue inadaptée :
' La restauration prenait du temps - près de 48 heures pour remonter les cinq applications les plus critiques, ce qui générait une perte financière ', explique Yves Gibello.
Des procédures manuelles toujours en vigueur
En 2006, la banque demande à l'intégrateur Solucom qu'il étudie la mise en ?"uvre d'une salle blanche de secours. Après une phase de maquettage, le logiciel de réplication de Double-Take est préféré à ceux de Symantec et de HP pour
sa facilité d'installation, ses capacités de réplication, et ses fonctions de reprise sur incident et de restauration. Certes, Double-Take ne prend pas en charge Unix. Mais l'Ubaf ayant externalisé son serveur Unix, il suffisait dès lors de gérer un
environnement Windows 2003. L'outil a été configuré pour protéger les serveurs d'applications, mais pas l'annuaire Active Directory, ni le NAS du centre de données, toujours traités via les fonctions de réplication de Windows.La mise en ?"uvre a requis une dizaine de jours, plus une quinzaine pour les tests. Double-Take a été réglé pour répliquer les données des applications, et non l'intégralité des disques serveurs. Le logiciel ne savait pas traiter
les registres Windows, et la réplication des mises à jour applicatives ne pouvait être automatisée. Il a fallu instaurer des procédures manuelles pour la maintenance des applications du site de secours. Néanmoins, l'établissement n'a pas connu de
problèmes d'intégrité de ses données stockées dans des bases Oracle, SQL Server et Sybase. Pour ne pas affecter les performances des applications transactionnelles, l'équipe a opté pour un mode de réplication asynchrone. Ainsi, seules les opérations
de type ' batch ' sont légèrement pénalisées, avec des temps d'exécution rallongés de 5 à 10 %.Ce comportement de Double-Take est d'autant plus appréciable que les plates-formes matérielles primaires et secondaires sont hétérogènes : les douze serveurs HP du site primaire sont répliqués sur une grappe d'une dizaine de
serveurs-lames Dell se partageant une baie SAN. Le plan de reprise d'activité a néanmoins montré qu'une remise à jour des serveurs primaires serait judicieuse. Est donc lancé un projet de modernisation visant à homogénéiser les matériels des deux
sites.
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