Virtualisation et plan de secours
Un plan de reprise d'activité peut-il reposer sur la mise en place de solutions de virtualisation ?
Dans le cas d'un plan de secours ou d'un plan de reprise d'activité (PRA), l'idéal est de bâtir une architecture ' classique ' pour les données, avec une réplication synchrone ou asynchrone sur une solution de type SAN, et de virtualiser les serveurs applicatifs physiques. En cas de sinistre, il suffira de démarrer les serveurs virtuels du site de secours. Cela permettra de s'engager sur un RTO (Recovery Time Objective) très court.Quelle fiabilité apportent les outils de virtualisation face aux technologies SAN ?
Cette question récurrente est un faux problème. Le rachat récent de VMware par EMC en fournit le meilleur argument. Les deux technologies sont plus complémentaires que concurrentes. La virtualisation s'avère intéressante pour l'aspect système des serveurs (système d'exploitation, applications, etc.), mais ne l'est pas pour le stockage des bases de données (SQL, Exchange, Oracle, etc.). Une machine virtuelle doit venir en complément d'un stockage de haut niveau, et non en substitution.Et sur le terrain, quelle procédure préconisez-vous ?
Dans le cadre des projets d'infogérance sur lesquels j'interviens, je propose de réaliser régulièrement des images des serveurs physiques des clients, qui seront restaurées très rapidement dans des environnements virtuels en cas de sinistre. Je recommande d'utiliser Livestate Recovery, de Symantec (avec l'option Restore Anywhere) et les solutions ESX de VMware. Le VSMT (Virtual Server Migration Toolkit) de Microsoft autorise aussi ce type de migration. Mais il n'est disponible que pour les solutions de l'éditeur. Dans tous les cas, il ne faut pas abandonner les sauvegardes traditionnelles des serveurs et des données (sauvegarde sur bandes, etc.). Ces solutions sont d'ailleurs de plus en plus nombreuses à pouvoir sauvegarder ' à chaud ' des bases de données (SQL Server, Oracle, Exchange, Notes, etc.).
Dans le cas d'un plan de secours ou d'un plan de reprise d'activité (PRA), l'idéal est de bâtir une architecture ' classique ' pour les données, avec une réplication synchrone ou asynchrone sur une solution de type SAN, et de virtualiser les serveurs applicatifs physiques. En cas de sinistre, il suffira de démarrer les serveurs virtuels du site de secours. Cela permettra de s'engager sur un RTO (Recovery Time Objective) très court.Quelle fiabilité apportent les outils de virtualisation face aux technologies SAN ?
Cette question récurrente est un faux problème. Le rachat récent de VMware par EMC en fournit le meilleur argument. Les deux technologies sont plus complémentaires que concurrentes. La virtualisation s'avère intéressante pour l'aspect système des serveurs (système d'exploitation, applications, etc.), mais ne l'est pas pour le stockage des bases de données (SQL, Exchange, Oracle, etc.). Une machine virtuelle doit venir en complément d'un stockage de haut niveau, et non en substitution.Et sur le terrain, quelle procédure préconisez-vous ?
Dans le cadre des projets d'infogérance sur lesquels j'interviens, je propose de réaliser régulièrement des images des serveurs physiques des clients, qui seront restaurées très rapidement dans des environnements virtuels en cas de sinistre. Je recommande d'utiliser Livestate Recovery, de Symantec (avec l'option Restore Anywhere) et les solutions ESX de VMware. Le VSMT (Virtual Server Migration Toolkit) de Microsoft autorise aussi ce type de migration. Mais il n'est disponible que pour les solutions de l'éditeur. Dans tous les cas, il ne faut pas abandonner les sauvegardes traditionnelles des serveurs et des données (sauvegarde sur bandes, etc.). Ces solutions sont d'ailleurs de plus en plus nombreuses à pouvoir sauvegarder ' à chaud ' des bases de données (SQL Server, Oracle, Exchange, Notes, etc.).
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