VMware, force d'attraction pour de jeunes éditeurs
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Opportunistes, de nombreuses start up étrangères ont créé ou adapté leurs solutions pour enrichir les possibilités de VMware, voire de MS Virtual Server. Quatre d'entre elles sont déjà bien représentées en France.
La virtualisation est passée à la vitesse supérieure. ' Près de 90 % des clients ont déployé une infrastructure virtuelle en production, et 75 % n'hésitent pas à exécuter une base de données sur une
machine virtuelle ', constate Jacques Heller, directeur des ventes Europe pour VMware. Face à l'adoption rapide de ces outils dans le cadre de projets de plus en plus complexes (plan de reprise d'activité, consolidation de
dizaines de serveurs, plates-formes de tests gigantesques), VMware n'était pas vraiment préparé. Ce dernier, dont les solutions restent la clé de voûte de tous ces projets, ne dispose pas d'outils avancés en matière de gestion de machines
virtuelles, d'orchestration ou de sauvegarde ?" autant de fonctions devenues pourtant nécessaires. ' Nous n'avons ni les moyens, ni le temps de développer ces nouvelles fonctions tout seuls ',
explique Jacques Heller.L'opportunité d'un marché si juteux était trop belle. Nombre de jeunes pousses inventives se sont engouffrées dans la brèche : elles comblent ainsi les manques, et entrent parfois en légère compétition avec VMware concernant
certaines fonctions déjà disponibles dans sa gamme. Un point qui n'inquiète absolument pas l'éditeur. ' Plus la famille est grande ?" preuve de richesse ?", mieux c'est. Cela accélère le
marché ', se réjouit Jacques Heller.
Compatible avec Virtual Server de Microsoft
Voici quelques semaines, à deux pas de chez VMware, à La Défense, le distributeur français Amosdec a organisé un séminaire avec quatre d'entre elles ?" les plus en vogue et les plus développées en France. D'autres acteurs
français, tel Magirus (partenaire de PlateSpin), distribuent aussi quelques-unes de ces solutions. Mais la liste des ' partenaires ', comme les nomme VMware, paraît bien plus longue, incluant certains
des plus grands (Symantec, Citrix, RedHat, Oracle, DataCore) comme des petits, la plupart américains et encore en développement.A l'instar d'Akimbi, de PlateSpin, de Dunes ou de VizionCore, ces nouveaux outils, fonctionnellement différents, ont tous un point commun : faire gagner du temps. En fait, ces start up ne s'orientent pas seulement vers VMware.
Elles visent la virtualisation en général, et sont pour la plupart compatibles avec Microsoft Virtual Server ?" très en retard sur le secteur, mais en plein essor. Quelques start up visent même une compatibilité avec Xen, prometteur mais
encore peu déployé.Reste à savoir si de tels outils ont vraiment leur utilité. ' Tout le monde n'a pas forcément besoin de ces solutions supplémentaires, dont le prix de licence s'ajoute au reste ',
souligne Jacques Heller. Tout dépend du projet et, surtout, de la rentabilité que ces outils procurent. Mais puisqu'ils font gagner du temps, ils pèsent certainement pour beaucoup dans l'allégement de l'addition.k.frascaria@01informatique.presse.fr