Allo? C’est le chatbot au bout du fil.

Spécialisée dans les robots conversationnels, la start-up Recast.AI a été rachetée par le géant de l’informatique SAP au début de l’année. Une belle opportunité pour les deux entreprises à l’heure où le chatbot se développe de plus en plus.
Aux origines de Recast.AI, en 2015, quatre fondateurs déjà « dopés » à la facture Niel. Trois d‘entre eux sortent de l’école 42, le quatrième a fait ses preuves dans le business. Leur idée de départ ? La création d’une technologie permettant aux machines de comprendre le langage humain. Très vite le chatbot séduit les grandes entreprises pour automatiser leurs services client. Libérés de certaines tâches répétitives les agents peuvent ainsi se concentrer sur d’autres missions à plus haute valeur ajoutée ou plus personnalisées. Le robot s’impose comme un assistant virtuel, basé sur l’intelligence artificielle et capable de répondre aux demandes qui lui sont faites. Peu à peu l’offre s’affine. Dans leur fichier, une vingtaine de clients… Et pas des moindres ! Bouygues Télécom, SFR, la banque Desjardins, des mutuelles… Une des offres de Recast.AI est d’ailleurs de proposer un chatbot déjà packagé avec les questions les plus fréquentes.
Autre proposition innovante et très remarquée dans le monde de l’IA, la plateforme collaborative, grand public et gratuite de Recast.AI destinée à créer son propre chatbot. Elle compte tous les outils nécessaires à la création et à l’intégration de bots sur différents canaux. Au total 6 000 bots créés par plus de 30 000 développeurs. En 2017, c’est l’atterrissage à Station F « qui nous met d’emblée au cœur d’un écosystème à la fois national et mondial et nous apporte visibilité et challenge » note Justine Baron. Choisie par Microsoft, comme la start-up leader de son programme AI Factory, Recast.AI ne compte pas mettre un frein à ses ambitions. Les pistes de développement sont nombreuses. Poursuivre l’intégration et le développement dans le domaine des technologies du langage, fédérer une communauté de développeurs… Autant d’objectifs que le rachat par SAP devrait rendre plus faciles à atteindre.
