Création d'entreprise : quels critères considérer pour répartir le capital ?

Lors d’une création d’entreprise qui implique plusieurs associés, la répartition du capital de départ est une question importante puisqu’elle a des conséquences directes sur les droits de vote ainsi que sur la distribution des dividendes. Pour une répartition équitable et une activité parfaitement fonctionnelle, il est nécessaire de prendre en considération plusieurs critères.
Identifier le rôle de chacun au sein de la société
Quel sera le rôle de tel ou tel associé ? Cette question fondamentale doit être posée en amont de la création d’entreprise. De fait, le fondateur d’une structure aura toute légitimité à détenir davantage de parts dans la société par son engagement et son rôle absolument fondamental pour le développement de l’activité. De même, un investisseur extérieur qui souhaiterait entrer au capital d’une entreprise sans assurer le moindre travail pourra difficilement prétendre à une forte participation au sein de l’établissement. Si les cofondateurs effectuent tous le même apport et qu’ils ont chacun un rôle important au sein de la structure, il sera logique de procéder à une répartition équitable. Il est donc sain et parfaitement normal de bien prendre en compte le degré d’implication de chacun avant de procéder à la répartition du capital.
Mesurer et compter les apports de chacun
Se prémunir de tout blocage via une répartition volontairement inégalitaire
Enfin, il est bon de rappeler que le capital de départ d’une société n’est pas intangible ou immortel. Au besoin, il pourra être ajusté ou modifié selon les besoins de la société via une augmentation ou une réduction de capital. Il est également possible de faire entrer de nouveaux associés au sein d’une structure et de procéder à une nouvelle répartition mais il faudra souvent obtenir l’accord de tous les actionnaires.
Cet article n'a pas été rédigé par les journalistes de BFM Business
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