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2012, un bon millésime pour la Bourse de Paris

La Bourse de Paris se paie même le luxe de faire mieux que le Dow Jones de New York: +15% contre +7%

La Bourse de Paris se paie même le luxe de faire mieux que le Dow Jones de New York: +15% contre +7% - -

Le CAC 40 finit à plus de 15%, en 2012, après deux années consécutives de baisse. Les annonces de la Banque centrale européenne sont en grande partie à l’origine de cette performance.

L’économie en convalescence, la Bourse en effervescence. Si la France a connu une année 2012 marquée par la hausse du chômage et une croissance faible, le marché parisien a lui enregistré une embellie remarquable en 2012.

Lundi 31 décembre, lors de l’ultime séance de l’année, le CAC 40 a clôturé à 3641 points, soit une hausse de plus de 15,2% depuis le 1er janvier. Pour la première fois depuis deux ans, l’indice phare de la place parisienne renoue avec le vert sur l’ensemble de l’année, faisant fi de la conjoncture morose.

Xavier Patrolin, président d’Albatros Capital, explique ainsi que les marchés "peuvent être en avance par rapport aux données macroéconomiques", et anticiper donc une reprise.

En réalité, les marchés, dont la Bourse de Paris, ont connu deux grandes phases en 2012. L’une jusqu’à la fin juillet, marquée par des incertitudes et la nervosité due à la crise de la zone euro. La seconde, plus calme, a permis au marché de dépasser ses plus hauts points, depuis un an et demi.

Un homme est à l'origine de ce virage: Mario Draghi. Le 26 juillet, le président de la Banque centrale européenne, assure que "la BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire dans le cadre de son mandat pour préserver l'euro".

Le retour de l'appétit pour le risque en 2013

Cette phrase, suivie le 6 septembre, de l’annonce du nouveau plan anti-crise de la BCE, a donné un signal fort aux marchés, contribuant largement à sa relance. Elle a surtout dissipé les craintes des investisseurs.

"En 2013, une grande partie de l’aversion au risque a disparu", résume Philippe Waechter, directeur des études économiques chez Natixis Asset Management.

L’ensemble des analystes s’accorde à dire que l’année 2013 devrait ainsi continuer sur cette tendance haussière, avec un retour de l’appétit pour le risque. Les investisseurs pourraient ainsi revenir davantage sur les actifs risqués, comme les actions.

Julien Marion (texte) et Laura Zéphirin et Yoann Pariset (vidéo)