(BFM Bourse) - La compagnie aérienne -qui a fêté ses 85 ans ce dimanche 7 octobre- signe la plus belle progression du SRD mardi à mi-séance. La revalorisation générale des salaires (+4%) proposée par la nouvelle direction d'Air France semble en bonne voie d'être acceptée par les syndicats.

Le cours de l'action Air France-KLM progresse de 4,53% à 8,77€ mardi à mi-séance, sous l'effet conjoint du dialogue social entamée entre la nouvelle direction et les syndicats et des résultats du trafic pour le mois de septembre (+2,7% par rapport à septembre 2017).

La direction propose 4% de hausse des salaires

Lundi, une délégation autour du nouveau directeur général canadien d'Air France - KLM, Ben Smith, a rencontré les syndicats de la compagnie aérienne pour leur proposer une revalorisation générale des salaires. Le proposition porte sur une hausse de 4% pour l'année 2018-2019, "2% rétroactif au 1er janvier 2018 et 2% au 1er janvier 2019". Le Syndicat national des pilotes de ligne, majoritaire dans les cockpits de la compagnie, estime que "ce volume pourrait convenir", selon des informations obtenues par l'AFP. De quoi éloigner le spectre d'une nouvelle grève et rassurer les investisseurs.

+2,7% de passagers en septembre

Air France-KLM a enregistré une hausse de 2,7% du nombre de passagers transportés sur le dernier mois par rapport à septembre dernier, porté par l'Amérique du Nord (+8,9%) et l'Amérique latine (+ 4,8%). Au total, ce ne sont pas moins de 9,1 millions de voyageurs qui ont été transportés par Air France, KLM, Hop! et la low-cost Transavia, propriété de KLM.

Quant au trafic, exprimé en nombre de passagers transportés par kilomètre parcouru, l'indicateur de référence en matière de transport aérien, il enregistre également une hausse de 2,5%, et même de 3,3% si l'on y ajoute Transavia.

Toujours dans le rouge depuis la nomination de Benjamin Smith

À noter que le cours de l'action Air France-KLM n'est pas encore revenu au niveau où il était le 16 août dernier -légèrement supérieur à 9 euros- jour de la nomination de Benjamin Smith au poste de directeur général, en lieu et place de Jean-Marc Janaillac. Ce dernier avait été contraint de démissionner après que l'accord salarial qu'il avait proposé ait été rejeté par plus de 55% du personnel de la compagnie aérienne.