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Air Liquide : Performance 2013

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Nouvelle année de croissance Hausse de la marge opérationnelle et du résultat net Regulatory News: Air Liquide (Paris:AI) Chiffres-clefs

Nouvelle année de croissance

Hausse de la marge opérationnelle et du résultat net

Regulatory News:

Air Liquide (Paris:AI)

Chiffres-clefs Chiffre d'affaires Groupe : +3,7 %* 15 225 millions d'euros

Marge opérationnelle en hausse :

16,9 % Résultat net : +5,5 %* 1 640 millions d'euros

Dividende 2013 proposé de 2,55 euros par action, en hausse de +2,0 %

Faits marquants 2013

  • Investissements soutenus dans les marchés en croissance : grands bassins industriels (Anvers, Rotterdam, Bayport), gazéification en Chine
  • Poursuite des acquisitions : dans la Santé en France, en Pologne, en Scandinavie et en Australie, ainsi que dans l'Electronique aux Etats-Unis
  • Innovation et technologie : démarrage de la plus grande unité de production d'hélium au monde au Qatar, nouvelles étapes dans l'hydrogène énergie, mise en place de nouvelles structures d'innovation

*Hors effet de change et de gaz naturel

Commentant les résultats 2013, Benoît Potier, Président-Directeur Général du groupe Air Liquide, a déclaré :

«La progression de l'activité du Groupe en 2013 reflète le retour à une conjoncture plus favorable en cours d'année et l'accélération de la croissance aux Etats-Unis et en Chine.

Grâce à notre présence mondiale et à nos initiatives dans les marchés en croissance, conjuguées à des programmes d'efficacité renforcés, l'année se traduit par une nouvelle hausse des résultats opérationnels. La performance du Groupe est ainsi en ligne avec ses objectifs d'amélioration régulière de la marge et de croissance du résultat net.

En 2013, le Groupe a continué à adapter ses structures à la dynamique de ses marchés, se positionnant ainsi au mieux pour assurer à la fois sa compétitivité et sa pérennité.

De plus, les décisions d'investissement de 2,7 milliards d'euros, les nouvelles signatures de contrats et la mise en service de 23 unités contribueront à la croissance des prochaines années, tout comme les innovations et technologies en cours de développement.

Dans ce contexte et sauf dégradation de l'environnement, Air Liquide est confiant dans sa capacité à réaliser une nouvelle année de croissance du résultat net en 2014.»

Le chiffre d'affaires consolidé 2013 s'élève à 15 225 millions d'euros, en hausse de +3,7 % hors effet de change et de gaz naturel, et en léger retrait (-0,7 %) en données publiées. Le chiffre d'affaires Gaz & Services, en progression de +4,0 %, ajusté des effets de change et de gaz naturel, traduit l'amélioration de l'activité en cours d'année.

Toutes les activités Gaz & Services sont en croissance. La Grande Industrie bénéficie de l'augmentation de la demande d'hydrogène pour le raffinage et la chimie aux Etats-Unis et d'oxygène en Europe de l'Est. La Santé progresse dans toutes les zones géographiques et profite des acquisitions en Europe. L'amélioration de l'Industriel Marchand s'illustre notamment par la bonne tenue des volumes et des prix en Amérique du Nord et la progression des ventes d'hélium et de gaz spéciaux en Asie. La reprise de l'Electronique s'est matérialisée à partir du troisième trimestre grâce à des ventes d'équipements et installations aux Etats-Unis et en Chine, et à l'acquisition de Voltaix. De même, le niveau élevé de prises de commande en Ingénierie & Technologie à 1,9 milliard d'euros confirme la confiance de nos clients à moyen-terme.

La marge opérationnelle, qui bénéficie d'un niveau élevé de gains d'efficacité s'élevant à 303 millions d'euros, atteint 16,9 % (soit + 20 points de base). Le résultat net (part du Groupe) s'établit à 1 640 millions d'euros, en croissance de +5,5 % hors effet de change et de +3,1 % en variation publiée. La capacité d'autofinancement (après variation du Besoin en Fonds de Roulement) est en progression de +3,5 %. La dette nette, qui s'établit à 6 062 millions d'euros, est en légère diminution et représente 56 % des capitaux propres. La rentabilité des capitaux employés à 11,1 % est en ligne avec l'objectif fixé entre 11 % et 13 %.

________

Le Conseil d'Administration d'Air Liquide, qui s'est réuni le 17 février 2014, a arrêté les comptes audités de l'exercice 2013. Un rapport avec une certification sans réserve est en cours d'émission par les Commissaires aux comptes.

Le Conseil d'Administration proposera, à la prochaine Assemblée Générale des Actionnaires, le versement d'un dividende de 2,55 euros par action, en progression de +2,0 %. Le dividende sera détaché le 16 mai 2014 et mis en paiement le 21 mai 2014. En outre, le Conseil d'Administration a décidé l'attribution d'une action gratuite pour 10 actions existantes en date du 2 juin 2014, sous réserve des approbations nécessaires par la prochaine Assemblée Générale des Actionnaires.

Le Conseil a également approuvé les projets de résolution qui seront soumis à l'Assemblée Générale, et notamment le renouvellement, pour une durée de quatre ans, du mandat d'administrateur de Messieurs Benoît Potier, Paul Skinner et Jean-Paul Agon.

Par ailleurs, le Conseil d'Administration a confirmé son intention de renouveler Monsieur Benoît Potier dans ses fonctions de Président-Directeur Général lors de la réunion devant se tenir à l'issue de l'Assemblée Générale. Le Conseil a confirmé son accord pour inscrire le principe de la désignation d'un Administrateur référent par le Conseil d'Administration lorsque la Direction Générale est assumée par le Président du Conseil d'Administration.

Le Conseil d'Administration a pris acte de la décision de Madame Béatrice Majnoni d'Intignano de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat qui vient à expiration avec l'Assemblée Générale. Il l'a vivement remerciée pour sa forte contribution aux travaux du Conseil et des Comités. Il a approuvé les résolutions proposant la nomination comme Administrateur, pour une durée de quatre ans, de Mesdames Sin-Leng Low et Annette Winkler.

En outre, le Conseil a arrêté la rémunération des dirigeants pour 2013 et 2014 dont le détail sera publié sur le site internet d'Air Liquide. Les éléments de rémunération 2013 des dirigeants sont soumis à l'avis des actionnaires dans le cadre de deux résolutions spécifiques (« Say on Pay »).

Enfin, le Conseil propose de confier au Comité de Groupe France, qui a émis un avis favorable sur le sujet, la désignation de l'Administrateur salarié qui pourrait rejoindre le Conseil d'Administration dans les six mois suivant l'Assemblée Générale.

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Benoît Potier commente également les résultats 2013 du Groupe dans une interview-vidéo, disponible à 8h00 en français et en anglais, sur www.airliquide.com

Suivez l'annonce des résultats en direct sur Twitter grâce au mot-dièse (hashtag) #ALresults

Tout au long de l'année, suivez l'actualité d'Air Liquide sur https://twitter.com/airliquidegroup

PROCHAINS RENDEZ-VOUS

Chiffre d'affaires du 1er trimestre 2014

Jeudi 24 avril 2014

Assemblée Générale des Actionnaires

Mercredi 7 mai 2014

Chiffre d'affaires et résultats du 1er semestre 2014

Jeudi 31 juillet 2014

Leader mondial des gaz, technologies et services pour l'industrie et la santé, Air Liquide est présent dans 80 pays avec plus de 50 000 collaborateurs et sert plus de 2 millions de clients et de patients. Oxygène, azote et hydrogène sont au cœur du métier du Groupe depuis sa création en 1902. L'ambition d'Air Liquide est d'être le leader dans son industrie, en étant performant sur le long terme et en agissant de façon responsable.

Pour Air Liquide, ce sont les idées qui créent de la valeur sur le long terme. L'engagement et l'inventivité permanente des collaborateurs du Groupe sont au cœur de son développement.

Air Liquide anticipe les enjeux majeurs de ses marchés, investit à l'échelle locale et mondiale et propose des solutions de haute qualité à ses clients, ses patients, et à la communauté scientifique.

Le Groupe s'appuie sur sa compétitivité opérationnelle, ses investissements ciblés dans les marchés en croissance et l'innovation pour réaliser une croissance rentable dans la durée.

Le chiffre d'affaires d'Air Liquide s'est élevé à 15,2 milliards d'euros en 2013. Ses solutions pour protéger la vie et l'environnement représentent environ 40 % de ses ventes. Air Liquide est coté à la Bourse Euronext Paris (compartiment A) et est membre des indices CAC 40 et Dow Jones Euro Stoxx 50.

www.airliquide.com

Suivez-nous sur Twitter @AirLiquideGroup

Résultats 2013

Extraits du Rapport de gestion

PERFORMANCE 2013

En 2013, une activité robuste a permis au Groupe d'atteindre, à nouveau, ses objectifs et de générer une nouvelle croissance du résultat net. Le chiffre d'affaires du Groupe s'établit à 15 225 millions d'euros, en hausse de + 3,7 % par rapport à 2012 à change et gaz naturel constants. La croissance publiée est de - 0,7 %, impactée par un fort effet de change qui demeure réversible en grande partie. La progression de l'activité Gaz et Services s'est poursuivie dans toutes les branches d'activités, et notamment dans la zone Amériques et les économies en développement. Ces dernières ont continué à faire preuve d'un dynamisme soutenu, en croissance comparable de + 11 %. Les économies avancées sont en hausse plus modeste de + 1 %, l'Europe de l'Ouest et le Japon se stabilisant progressivement.

Les efforts accrus sur les coûts et les plans d'efficacités, qui atteignent le niveau élevé de 303 millions d'euros, contribuent à la hausse de la marge opérationnelle de près de + 20 points de base, à 16,9 % malgré les effets prix négatifs dans la Santé en Europe et dans les gaz spéciaux en Electronique. Le résultat net (part du Groupe) s'établit à 1 640 millions d'euros en croissance publiée de + 3,1 % et de + 5,5 % hors effet de change.

Le niveau élevé des décisions d'investissements et des prises de commandes en ingénierie reflète la dynamique du cycle des investissements. Le flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles après variation du besoin en fonds de roulement est en hausse de + 3,5 % permettant de financer les investissements tout en renforçant la structure financière du Groupe. L'agence Standard & Poors a revu la notation du Groupe qui est maintenant relevée à A+.

Le Conseil d'Administration propose d'augmenter le montant nominal du dividende qui sera proposé à l'Assemblée Générale du 7 mai 2014 à 2,55 euros par action. Ce dividende correspond à une hausse de + 2,0 % pour l'actionnaire et un taux de distribution de 49,7 %.

Chiffres clés 2013

(en millions d'euros) 2012

2012(a)
Retraité

2013

Variation
2013/2012
publiée

Variation
2013/2012
hors change

Variation(b
2013/2012
comparable

Chiffre d'affaires total 15 326 15 326 15 225 - 0,7 % + 3,1 % + 2,8 % dont Gaz et Services 13 912 13 912 13 837 - 0,5 % + 3,4 % + 3,1 % Résultat opérationnel courant 2 560 2553 2 581 + 1,1 % + 4,3 % -

Résultat opérationnel courant (en % du chiffre d'affaires)

16,7 % 16,7 % 16,9 % + 20 pbs - - Résultat net - part du Groupe 1 609 1 591 1 640 + 3,1 % + 5,5 % - Bénéfice net par action (en euros) 5,17 5,11 5,28 + 3,3 % + 5,7 % - Dividende par action ajusté (en euros) 2,50 2,50 2,55 (c) + 2,0 % - -

Capacité d'autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement

2 913 2 886 2 949 + 2,2 % - - Paiements nets sur investissements (d) 2 848 2 848 2 240 - - Endettement net 6 103 6 103 6 062 - - Ratio d'endettement net sur fonds propres 58,4 % 58,5 % 55,7 % - - Rentabilité des capitaux employés après impôts - ROCE (e) 11,7 % 11,6 % 11,1 % - - -

(a) Retraité des effets de la révision de la norme IAS19 "Avantages du personnel".

(b) Hors effets de gaz naturel, de taux de change et de périmètre significatif. Le gaz naturel est une matière première essentielle dans la production de l'hydrogène et pour le fonctionnement des unités de cogénération. Tous les contrats Grande Industrie d'hydrogène et de cogénération ont des clauses d'indexation des ventes liées au prix du gaz naturel. Ainsi, lorsque le prix du gaz naturel varie, le prix de l'hydrogène ou de la vapeur pour le client varie en proportion, en fonction de ces clauses d'indexation.

(c) Sous réserve de l'approbation par l'Assemblée Générale du 7 mai 2014.

(d) Incluant les transactions avec les actionnaires minoritaires.

(e) Rentabilité des capitaux employés après impôts : (résultat net après impôts et avant déduction des intérêts minoritaires – coûts de l'endettement financier net après impôts) / ((capitaux propres + intérêts minoritaires + endettement net) moyens sur l'exercice).

Faits marquants 2013

L'année 2013 a été marquée par une reprise de l'activité au fil des trimestres. Air Liquide a signé sur la période plus de 2,7 milliards d'euros de projets d'investissements, gage de croissance future. Ces signatures reflètent la tendance à l'externalisation, la hausse de la demande dans les grands bassins industriels, les projets liés à la disponibilité de ressources énergétiques locales, notamment en Chine et aux Etats-Unis, ainsi que la poursuite d'acquisitions ciblées sur les marchés en croissance.

Le Groupe a également poursuivi ses développements dans les secteurs à fort potentiel de croissance, et notamment celui de l'hydrogène comme vecteur énergétique.

DÉVELOPPEMENT DE L'ACTIVITÉ INDUSTRIELLE DANS TOUTES LES GÉOGRAPHIES ET TOUS LES MÉTIERS

En 2013, Air Liquide poursuit sa stratégie de croissance par les investissements industriels et les acquisitions. Air Liquide a renforcé ses positions dans des bassins industriels majeurs sur le Golfe du Texas et au Benelux. Il a accompagné le développement de ses clients grâce à ses technologies propriétaires et a renforcé son offre de services pour l'industrie électronique.

  • Au Texas, Air Liquide renforce ses relations existantes avec LyondellBasell et renouvelle un contrat à long terme pour la fourniture de gaz de l'air, de vapeur d'eau, d'électricité et d'eau. Le Groupe réinvestira dans une unité de cogénération dotée des dernières technologies, mais également dans la modernisation et l'augmentation de capacité d'une unité de séparation des gaz de l'air ainsi que dans l'installation d'infrastructures complémentaires, pour un montant total de 180 millions d'euros.
  • Dans le Port de Rotterdam, Air Liquide signe un contrat à long terme avec Huntsman pour l'approvisionnement en monoxyde de carbone de ses deux usines de production de MDI. L'investissement de 65 millions d'euros doublera la capacité de production en monoxyde de carbone d'Air Liquide dans ce bassin et permettra également de répondre aux nouveaux besoins de clients sur le réseau d'Europe du Nord.

    Air Liquide signe également un contrat à long terme avec BASF pour fournir du monoxyde de carbone à une usine basée dans le bassin d'Anvers, premier centre pour la chimie et la pétrochimie en Europe. Cette usine, qui représente un investissement de 50 millions d'euros, doublera la capacité de production de monoxyde de carbone du Groupe dans ce bassin.
  • Air Liquide remporte un contrat à long terme auprès de Fujian Shenyuan (Sud-Est de la Chine) pour la fourniture de gaz industriels destinés à alimenter un nouveau site de production de caprolactame, un produit intermédiaire du nylon destiné au secteur du textile. Air Liquide investira dans un complexe industriel composé de huit unités parmi lesquelles une unité de séparation des gaz de l'air, une de gazéification, une de purification de gaz de synthèse et une d'ammoniac. Six de ces unités utilisent des technologies brevetées par le Groupe. Grâce à ce projet, Air Liquide exploitera l'ensemble de la chaîne de gazéification depuis le charbon et l'oxygène jusqu'à l'hydrogène pur.
  • Au Mexique, le développement rapide d'Air Liquide dans le nord du pays se poursuit par la reprise d'une unité de séparation des gaz de l'air existante et la construction d'une nouvelle unité pour Altos Hornos de Mexico.
  • Dans la branche d'activité mondiale Électronique, le Groupe renforce sa position sur les molécules innovantes avec l'acquisition de Voltaix, un leader de la production de matériaux stratégiques. Cette acquisition vient renforcer le leadership du Groupe dans le développement de nouveaux matériaux par le biais de sa marque ALOHATM et favorise la croissance et les synergies de coûts grâce aux économies d'échelle. Ces molécules et précurseurs avancés sont utilisés pour la production de semi-conducteurs et de cellules solaires de haute technologie.

    Air Liquide remporte trois importants contrats à long terme dans le domaine des gaz vecteurs ultra-purs : les deux premiers auprès du Groupe BOE Technology en Chine pour l'approvisionnement de ses deux nouvelles usines de pointe dédiées à la fabrication d'écrans plats de technologie avancée et le troisième auprès de SMIC, plus grande fonderie de semi-conducteurs en Chine, pour sa nouvelle usine implantée à Pékin.
  • Au Qatar, Air Liquide a également mis en service la plus grande unité de purification et de liquéfaction d'hélium au monde. Construite par les équipes d'ingénierie et d'aB&T du Groupe grâce à leurs technologies avancées et brevetées, cette unité est exploitée par RasGas. Air Liquide s'est positionné comme l'un des principaux acteurs du marché mondial pour cette ressource rare en s'assurant la disponibilité de 50 % des volumes d'hélium produits sur le site. Avec cette nouvelle installation, combinée à une unité existante sur site, le Qatar devient le deuxième producteur mondial d'hélium.

LA SANTÉ : LEVIER DE CROISSANCE EN EUROPE

Le chiffre d'affaires de l'activité Santé continue à croître et représente désormais 19 % des ventes Gaz et Services pour l'année 2013. Plusieurs éléments expliquent cette évolution.

Attentif aux opportunités de croissance externe, le Groupe a procédé à un nombre significatif d'acquisitions complémentaires à ses activités au cours de l'année :

  • En Europe, l'acquisition de NordicInfu Care permet au Groupe de développer ses activités de Santé à domicile en Scandinavie, avec la prise en charge de 4 600 nouveaux patients en Suède, en Norvège, au Danemark et en Finlande. NordicInfu Care est reconnu pour son expertise dans les traitements par perfusion sous-cutanée à domicile de maladies chroniques, telles que la maladie de Parkinson et le diabète.

    Le Groupe renforce également sa présence sur le segment de la Santé à domicile par le biais de deux acquisitions en Pologne, HELP! et Ventamed, deux sociétés spécialisées dans la prise en charge des insuffisances respiratoires à domicile. Grâce à ces acquisitions, Air Liquide devient l'un des principaux acteurs du marché de la santé à domicile en Pologne.

    Dans l'hémisphère sud, Air Liquide acquiert 73,3 % de la société australienne Healthy Sleep Solution, un acteur de premier ordre dans le domaine des troubles du sommeil, qui a pris en charge en 2012 plus de 10 000 patients australiens.
  • Dans le cadre de la gestion active de son portefeuille, le Groupe a par ailleurs procédé à la cession de sa participation de 66 % dans les Laboratoires Anios, un spécialiste des produits désinfectants et antiseptiques, à un consortium composé de la famille Letartre, fondatrice des Laboratoires Anios et qui était restée actionnaire, et de la société d'investissement Ardian (anciennement AXA Private Equity). Ceci permet au Groupe de recentrer le développement de ses activités Hygiène sur Schülke & Mayr, sa filiale détenue à 100 %.

L'HYDROGÈNE : VECTEUR D'ÉNERGIE AUJOURD'HUI ET DEMAIN

Plusieurs étapes ont été franchies dans le développement prometteur de l'hydrogène énergie. Aujourd'hui, cette technologie est déjà utilisée pour des applications ciblées : générateurs électriques de secours, alimentation des lieux isolés en électricité, flottes captives de bus ou de chariots élévateurs. Récemment, dans le secteur automobile, plusieurs constructeurs ont annoncé la commercialisation d'ici 2015-2017 de véhicules électriques alimentés par pile à combustible à hydrogène. En France, Air Liquide a immatriculé les deux premières voitures électriques à hydrogène.

Air Liquide et Hypulsion, entreprise co-détenue par une des filiales du Groupe, signent un contrat pour fournir une station de distribution d'hydrogène à IKEA pour un centre logistique en France. Cette station alimentera une vingtaine de chariots élévateurs munis de pile à combustible à hydrogène. L'usage de l'hydrogène comme vecteur d'énergie propre permet de gagner en flexibilité et productivité en raison d'une plus grande autonomie.

Air Liquide annonce son entrée au capital de Hydrexia, une start-up issue de l'Université du Queensland, Australie. Fondée en 2006, cette entreprise a développé une technologie de stockage de l'hydrogène efficace et fiable utilisant un alliage appelé hydrure. Cette technologie permettrait à Air Liquide de livrer à ses clients de l'hydrogène stocké sous forme solide plutôt qu'en bouteilles ou en citerne, améliorant sa compétitivité grâce à une densité de stockage plus élevée.

Dans le cadre d'un projet européen visant à développer l'utilisation de véhicules roulant à l'hydrogène, Air Liquide concevra et installera trois nouvelles stations de distribution en Allemagne, Belgique et Royaume-Uni dans les deux prochaines années.

En collaboration avec ses partenaires « H2 Mobility », Air Liquide signe en 2013 un accord de principe pour la mise en place d'un important programme de déploiement portant sur la construction d'un réseau de 400 stations de distribution d'hydrogène en Allemagne. Le Groupe participe également à des initiatives comparables dans différents pays européens, au Japon et en Californie.

REFINANCEMENT À DES TAUX ATTRACTIFS

Pour refinancer les émissions venant à échéance et poursuivre son développement tout en profitant de conditions de marché favorables, Air Liquide a émis en 2013 des obligations pour un montant total de 1 milliard d'euros. Les obligations ont été émises en quatre tranches, couvrant des échéances allant de deux à dix ans.

Compte de résultat 2013

CHIFFRE D'AFFAIRES

Chiffre d'affaires
(en millions d'euros)

2012 2013

Variation
2013/2012

Variation.
2013/2012
hors change et
gaz nat.

Variation
2013/2012
comparable (a)

Gaz et Services 13 912 13 837 -0,5 % + 4,0 % + 3,1 % Ingénierie et Technologie 785 803 + 2,3% + 4,3 % + 4,3 % Autres activités 629 585 - 7,0% - 5,9 % - 5,9 % CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL 15 326 15 225 - 0,7 % + 3,7 % + 2,8 %

(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Groupe

Le chiffre d'affaires 2013 du Groupe atteint 15 225 millions d'euros, soit une baisse publiée de - 0,7 % par rapport à 2012, pénalisé par un effet de change négatif de - 3,8 % et un effet de gaz naturel de - 0,6%. Hors effet de change et impact du prix du gaz naturel, il augmente de + 3,7 % par rapport à 2012.

Après un premier trimestre avec une base de comparaison élevée, la croissance comparable des ventes s'est améliorée au cours des trois trimestres suivants.

Chiffre d'affaires trimestriel
(en millions d'euros)

T1 13 T2 13 T3 13 T4 13 Gaz et Services 3 406 3 479 3 444 3 508 Ingénierie et Technologie 147 225 184 247 Autres activités 145 159 137 144 CHIFFRE D'AFFAIRES TOTAL 3 698 3 863 3 765 3 899 Variation 2013/2012 publiée - 2,1 % + 2,9 % - 1,0 % - 2,3 % Variation 2013/2012 hors effets de change et gaz naturel + 0,2 % + 5,8 % + 5,1 % + 3,5 % Variation 2013/2012 comparable (a) - 1,1 % + 4,3 % + 4,0 % + 3,8 %

(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Impact du change, du gaz naturel et du périmètre significatif

Au-delà de la comparaison des chiffres publiés, les informations financières sont fournies hors change, hors effet de variation des prix du gaz naturel et hors effet de périmètre significatif.

Les gaz pour l'industrie et la santé ne s'exportant que très peu, l'impact des variations monétaires sur les niveaux d'activité et de résultat est limité à la conversion des états financiers en euros des filiales situées en dehors de la zone euro. Par ailleurs, les variations de coût du gaz naturel sont répercutées aux clients à travers des clauses d'indexation.

(en millions d'euros) Groupe Gaz et Services Chiffre d'affaires 2013 15 225 13 837 Variation 2013/2012 publiée (en %) - 0,7 % - 0,5 % Effet de change - 573 - 550 Effet gaz naturel - 88 - 88 Effet de périmètre significatif + 133 + 133 Variation 2013/2012 hors change et gaz naturel (en %) + 3,7 % + 4,0 % Variation 2013/2012 comparable (a) (en %) + 2,8 % + 3,1 %

(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Gaz et Services

Sauf mention contraire, les variations sur le chiffre d'affaires commentées ci-dessous sont toutes des variations à données comparables (hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif).

Le chiffre d'affaires Gaz et Services atteint 13 837 millions d'euros, en croissance comparable de + 3,1 %, avec une croissance dans toutes les zones et toutes les branches d'activité. La contribution nette des acquisitions en 2012 de LVL Médical et de Gasmedi et de la cession en 2013 des activités d'Anios s'est élevée à + 0,9 %, permettant d'atteindre une croissance de + 4 % à taux de change et prix du gaz naturel constant. L'effet global de la baisse du prix du gaz naturel a été limité cette année à - 0,6 %, la hausse des prix en Amériques ne compensant pas totalement la baisse des prix en Europe et Asie-Pacifique. En croissance publiée, le chiffre d'affaires est en très légère baisse de - 0,5 % par rapport à 2012, fortement pénalisé par un effet de change négatif de - 4,0 %.

Chiffre d'affaires
(en millions d'euros)

2012 2013

Variation
2013/2012

Variation 2013/2012
hors change
et gaz naturel

Variation 2013/2012
comparable (a)

Europe 7 025 7 058 + 0,5 % + 2,9 % + 1,0 % Amériques 3 108 3 225 + 3,8 % + 7,0 % + 7,0 % Asie-Pacifique 3 416 3 184 - 6,8 % + 2,9 % + 2,9 % Moyen-Orient et Afrique 363 370 + 1,9 % + 12,3 % + 12,3 % GAZ ET SERVICES 13 912 13 837 - 0,5 % + 4,0 % + 3,1 % Industriel Marchand 5 193 5 081 - 2,2 % + 3,1 % + 3,1 % Grande Industrie 5 015 4 940 - 1,5 % + 2,5 % + 2,5 % Santé 2 482 2 689 + 8,3 % + 10,8 % + 5,4 % Électronique 1 222 1 127 - 7,7 % + 0,8 % + 0,8 %

(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Le nombre de démarrages a augmenté significativement en 2013, passant de 17 à 23, et la contribution aux ventes Gaz et Services, des démarrages, montées en puissance, reprises de sites et petites acquisitions a été de + 3,3 %, et de + 4,2 % en incluant les effets de périmètre significatif. La croissance organique est redevenue positive à partir du 2e trimestre 2013.

Tendances majeures, sources de croissance pour nos activités(a) (2013/2012)

(a) Croissance des ventes hors effets de change et de gaz naturel.

Trois grandes tendances façonnent les marchés d'Air Liquide. En 2013, l'évolution des ventes Gaz et Services reflète la présence du Groupe sur ses marchés en croissance, portés par :

  • Une activité industrielle en Amérique du Nord, dynamisée par une énergie compétitive ;
  • La conversion du charbon en Chine ;
  • Le développement des infrastructures industrielles, entrainant un besoin accru de gaz industriels en Europe de l'Est, en Amérique latine et au Moyen-Orient et Afrique ;
  • La demande accrue de soins médicaux, en particulier en Europe et en Amérique latine ;
  • Une reprise du secteur de l'Electronique et un appétit croissant pour l'innovation et les nouvelles technologies.

Part des ventes Gaz et Services dans les économies en développement

Grâce à un rythme de croissance supérieur, la part des économies en développement dans le chiffre d'affaires Gaz et Services continue sa progression pour atteindre 24 % en 2013. Cette part est encore plus significative pour les activités industrielles, où elle atteint 27 %.

Europe

Le chiffre d'affaires de la zone Europe s'établit à 7 058 millions d'euros, en hausse de + 1,0 %. Les volumes d'oxygène sont en croissance sur l'ensemble de la zone, plus particulièrement en Europe du Nord et de l'Est, tandis que la demande en hydrogène est restée stable. La zone bénéficie toujours, du dynamisme des économies en développement, qui progressent de + 28 % grâce à des montées en puissance et des reprises de sites en Russie, Turquie et Ukraine ainsi que d'une activité Santé en croissance régulière, soutenue par des acquisitions complémentaires en Pologne et en Scandinavie. L'activité est quasiment stable en Europe de l'Ouest.

Chiffre d'affaires 2013 Gaz et Services Europe

  • L'activité Grande Industrie est quasiment stable à - 0,1 %. Une demande soutenue dans les secteurs de la chimie et du raffinage, du nord au sud de la zone et une amélioration de la demande du secteur des métaux en fin d'année ont compensé la baisse des volumes de vapeur et d'électricité livrés par les usines de cogénération. Par ailleurs, le développement vers les grands pays industriels d'Europe orientale porte ses fruits ; l'activité Grande Industrie y est en croissance de plus de + 30 % grâce à des démarrages en Russie et des reprises de site en Turquie et en Ukraine.
  • Les ventes de l'Industriel Marchand sont en croissance de + 0,3 %. Les économies en développement poursuivent leur croissance à deux chiffres grâce à de nouvelles capacités, à des acquisitions de distributeurs de proximité et à une demande dynamique. Dans les économies avancées, en revanche, l'activité souffre d'un environnement conjoncturel toujours difficile, particulièrement en Europe du Sud où l'activité continue à se contracter, à un rythme toutefois moindre en fin d'année. L'effet prix est positif sur l'année à + 0,5 %, avec une amélioration au dernier trimestre.
  • La Santé poursuit son développement, avec une croissance de + 4,2 %, et de + 11,1 % en intégrant l'effet des acquisitions en 2012 de LVL Médical en France et de Gasmedi en Espagne, ainsi que la cession d'Anios en décembre 2013. Hors acquisitions de LVL Médical et Gasmedi, la Santé à domicile croît de + 7,8 %, portée par la croissance continue de la demande, des acquisitions complémentaires en Pologne, Allemagne et Scandinavie et l'élargissement du portefeuille de thérapies traitées. La pression tarifaire reste forte, notamment en Espagne. Dans les hôpitaux, cette pression budgétaire impacte également les volumes de gaz en France et dans le Sud de la Zone. Dans le domaine de la prévention et du bien-être, les activités Hygiène se développent régulièrement grâce à une demande soutenue et leur croissance atteint + 7,8 %. Les Ingrédients de spécialité affichent une croissance du chiffre d'affaires de + 2,7 %, et sont en forte progression au dernier trimestre.
  • Le chiffre d'affaires de l'Électronique baisse de - 8.7 %, marqué par une forte baisse des ventes d'Équipements et Installations. Les ventes de gaz vecteurs et de gaz spéciaux sont également en recul en raison de la faiblesse de l'activité en Europe et de son transfert progressif vers l'Asie.

Amériques

Le chiffre d'affaires Gaz et Services de la zone Amériques s'établit à 3 225 millions d'euros, en hausse de + 7,0 %. L'activité industrielle reste soutenue dans le Nord, avec une forte demande en hydrogène pour le raffinage et une bonne élasticité des prix Industriel Marchand. En Amérique du Sud, la croissance a été régulière tout au long de l'année, tant dans le domaine industriel que dans celui de la Santé et s'établit à plus de + 15 %.

Chiffre d'affaires 2013 Gaz et Services Amériques

  • La Grande Industrie affiche une progression solide de + 7,0 % de ses ventes bénéficiant des montées en puissance des unités de production d'hydrogène situées au Texas, en Louisiane et en Californie et des reprises de site au Mexique et aux Etats-Unis. La demande demeure particulièrement solide dans le secteur de la chimie qui bénéficie d'un prix du gaz naturel compétitif. La demande du secteur métaux est restée dynamique en Amérique du Sud et compense une légère baisse des volumes au Canada.
  • L'activité Industriel Marchand progresse de + 7,0 %, portée par une très forte croissance des ventes de vrac. Le dynamisme de l'activité s'appuie sur la bonne tenue de la demande industrielle sur l'ensemble de la zone, les acquisitions de distributeurs au Canada et au Brésil ainsi que le développement de ventes de gaz vrac pour l'exploration pétrolière. L'activité bouteilles progresse également sur l'ensemble de la zone et est particulièrement soutenue en Amérique du Sud. Des campagnes de hausses de prix se sont poursuivies tout au long de l'année et l'effet prix s'inscrit à + 3,6 % sur 2013.
  • Le chiffre d'affaires de la Santé progresse de + 9,1 % porté par la dynamique de la Santé à domicile en Amérique latine (Argentine, Brésil et Chili) et le gain de nouveaux contrats avec des hôpitaux au Brésil. La croissance en Amérique du Nord reste plus modeste, le Canada bénéficiant d'acquisitions complémentaires en Santé en domicile.
  • L'activité Électronique est en hausse de + 4,3 % et bénéficie notamment de l'acquisition de la société Voltaix, spécialiste des molécules et précurseurs avancés. Les ventes de gaz spéciaux aux Etats-Unis restent également très dynamiques avec une croissance de près de + 30 % tandis que la gamme Aloha croît fortement à plus de + 40 %. Les gaz vecteurs sont en légère croissance, signe d'une reprise graduelle du secteur dans la région.

Asie-Pacifique

Le chiffre d'affaires de la région Asie-Pacifique augmente de + 2,9 % et atteint 3 184 millions d'euros. Cette performance reste très contrastée entre le Japon, en baisse de - 1,1 %, et les économies en développement en hausse de + 6,3 %. La dynamique reste forte en Chine, à + 10,9 %, grâce à une demande solide dans toutes les branches d'activité, notamment au 4e trimestre, et à la contribution de trois démarrages en toute fin d'année.

Chiffre d'affaires 2013 Gaz et Services Asie-Pacifique

  • L'augmentation des ventes de la Grande Industrie est de + 4,5 %. Ce rythme est moins soutenu que les années précédentes du fait du moindre nombre de démarrages. La croissance s'est toutefois améliorée au 4e trimestre grâce au démarrage de trois nouvelles unités en Chine et à des volumes d'hydrogène en hausse dans toute la région.
  • L'activité Industriel Marchand progresse de + 1,3 % sur l'année. La situation est contrastée selon les pays. L'activité au Japon est globalement en repli, malgré une légère reprise de la croissance sur le second semestre, alors que la progression des ventes est positive dans tous les autres pays de la zone. La croissance des ventes en Chine s'est améliorée tout au long de l'année, portée par les ventes de vrac et de gaz spéciaux, pour atteindre + 13 % au 4e trimestre. L'effet prix a été de + 1,1 % sur l'année.
  • L'activité Électronique affiche un retour à la croissance, notamment en Chine, de + 1,8 % pour l'année. Les ventes d'Équipements et Installations sont de nouveau en hausse et confirment une reprise de l'activité. Les gaz vecteurs ont affiché une croissance de + 3 % sur la zone et les ventes de la gamme Aloha ont connu une croissance forte de près de + 15 %. La reprise n'est pas encore visible au Japon.

Moyen-Orient et Afrique

Le chiffre d'affaires de la zone Moyen-Orient et Afrique atteint 370 millions d'euros, en hausse de + 12,3 %. L'activité Grande Industrie progresse au Moyen-Orient et en Afrique du Sud grâce aux montées en puissance de nouvelles unités. Le montage mécanique de l'unité d'hydrogène de grande taille à Yanbu s'est achevé et le déroulement du projet se poursuit conformément au calendrier prévu. La croissance de l'activité Industriel Marchand est toujours soutenue, à la fois dans le vrac et les bouteilles malgré des tensions politiques continues dans certains pays. Les activités Santé continuent à se développer.

Ingénierie et Technologie

Le chiffre d'affaires de l'Ingénierie et Technologie s'élève à 803 millions d'euros, en hausse de + 4,3 % par rapport à 2012 reflétant l'avancement des projets de clients tiers.

En 2013, les prises de commandes totales ont atteint 1,9 milliard d'euros, un niveau élevé identique à celui de l'année 2012. La grande majorité des projets concernent des unités de production de gaz de l'air et d'hydrogène. Ce fort niveau de prises de commandes comprend un nombre important de projets pour des clients tiers, en particulier en Amérique du Nord, et un montant de projets Groupe en légère augmentation par rapport à celui de 2012.

Le total des commandes en cours s'élève à 4,8 milliards d'euros à fin décembre 2013 et témoigne du bon niveau des prises de commandes durant l'année.

Autres activités

Chiffre d'affaires
(en millions d'euros)

2012 2013

Variation
2013/2012

Variation 2013/2012
hors change
et gaz naturel

Soudage 450 404 - 10,2 % - 10,1 % Plongée 179 181 + 0,9 % + 4,6 % TOTAL 629 585 - 7,0 % - 5,9 %

La baisse de - 5,9 % du chiffre d'affaires des Autres activités en 2013 est liée à la faiblesse de l'activité de Soudage en baisse de - 10,1 % sur l'année.

Celle-ci reflète les difficultés de l'économie européenne notamment dans les secteurs des métaux, de l'automobile et de la construction.

L'activité Plongée (Aqua Lung) est en progression de + 4,6 % pour l'année 2013, et en forte progression dans le second semestre, grâce à la bonne tenue de la demande, au lancement de nouveaux produits et à une petite acquisition en Italie, permettant de compléter l'offre en Plongée de loisir.

RÉSULTAT OPÉRATIONNEL COURANT

Le résultat opérationnel courant avant amortissements s'élève à 3 817 millions d'euros, en hausse publiée de + 0,8 %, et de + 4,2 % hors effet de change. Les amortissements atteignent 1 236 millions d'euros, en hausse modérée de + 0,4 % (+ 3,9 % hors change) reflétant notamment l'impact des démarrages d'unités et des acquisitions.

Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe atteint 2 581 millions d'euros en 2013, en hausse de + 1,1 % par rapport à 2012, et de + 4,3 % hors effet de change. Ainsi, la marge opérationnelle (ROC sur chiffre d'affaires) est en augmentation de + 20 points de base à 16,9 % et s'appuie notamment sur un niveau significatif d'efficacités. Hors effet d'indexation de l'énergie, l'effet prix est positif sur la période, et permet de compenser partiellement l'inflation des coûts qui s'élève à + 2,3 % à volume constant.

Sur l'ensemble de l'année, les efficacités s'élèvent à 303 millions d'euros, dépassant l'objectif annuel fixé à plus de 250 millions d'euros. Ces efficacités représentent une économie de 2,6 % sur la base des coûts. Plus de 50 % de cette efficacité provient des achats et du réalignement opéré dans les structures où l'activité connaît une baisse de la demande, en particulier au Japon, en Europe de l'Ouest et dans le Soudage. Dans le domaine industriel, d'autres projets se poursuivent sur la réduction des consommations énergétiques, l'optimisation de la chaîne logistique et le déploiement des plateformes mondiales ou régionales d'achat.

Gaz et Services

Le résultat opérationnel courant de l'activité Gaz et Services s'élève à 2 655 millions d'euros, en augmentation de + 1,3 %. Le ratio de ROC sur chiffre d'affaires publié ressort à 19,2 % par rapport à 18,8 % en 2012. Hors effet de gaz naturel, le ratio est en augmentation de + 30 points de base.

L'inflation des coûts, hors effet d'indexation de l'énergie, s'est accélérée progressivement au second semestre et atteint + 2,3 % pour l'année. Les prix ont continué à augmenter de + 0,3 % grâce aux efforts persistants en Industriel Marchand (+ 1,8 %) et malgré la poursuite des pressions tarifaires en Santé et en Électronique. Par ailleurs les efficacités ont atteint 291 millions d'euros. Une partie des efficacités a été absorbée pour compenser l'écart entre l'inflation des coûts et les hausses de prix. Le solde des efficacités, c'est-à-dire la rétention, a contribué à l'amélioration de la marge. Le taux de rétention a été de 33 % en 2013.

Résultat opérationnel courant 2013 Gaz et Services

Marge opérationnelle Gaz et Services (a) 2011 (b) 2012 2013 Europe 18,8 % 18,3 % 19,1 % Amériques 22,0 % 24,0 % 23.6 % Asie-Pacifique 16,3 % 15,1 % 15,1 % Moyen-Orient et Afrique 20,8 % 21,2 % 17.9 % TOTAL 18,9 % 18,8 % 19.2 %

(a) Résultat opérationnel courant/chiffre d'affaires.

(b) Retraité après l'intégration de Seppic dans les Gaz et Services.

Le résultat opérationnel courant de la zone Europe s'élève à 1 346 millions d'euros, en hausse de + 4,8 %. Hors effet de gaz naturel, la marge opérationnelle est en augmentation notable de + 40 points de base. En Industriel Marchand, l'amélioration progressive des prix, trimestre après trimestre, et des efficacités significatives ont permis une amélioration de la marge malgré une activité qui reste faible en Europe de l'Ouest. La marge Grande Industrie est pénalisée par un effet cogénération tandis que celle de la Santé résiste bien aux pressions tarifaires.

Le résultat opérationnel courant dans la zone Amériques atteint 761 millions d'euros, en hausse de + 2,2 %. La marge opérationnelle, hors effet de gaz naturel, augmente de + 20 points de base, soutenue par une marge en progression sensible en Industriel Marchand et en Santé, compensant un mix défavorable en Grande Industrie lié à la progression des volumes d'hydrogène.

En Asie-Pacifique, le résultat opérationnel courant s'établit à 482 millions d'euros, en retrait de - 6,6 %. La marge opérationnelle en pourcentage du chiffre d'affaires, hors gaz naturel, est en baisse de - 10 points de base, pénalisée par la faiblesse de l'activité Electronique sur le début d'année.

Le résultat opérationnel courant de la zone Moyen-Orient et Afrique s'élève à 66 millions d'euros, en baisse de - 13,7 %. La marge opérationnelle est en baisse de - 330 points de base, impactée par la situation géopolitique au Moyen-Orient et par des difficultés d'approvisionnement en argon en Afrique du Sud.

Ingénierie et Technologie

Le résultat opérationnel courant de l'activité Ingénierie et Technologie atteint 87 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant en pourcentage du chiffre d'affaires atteint 10,8 %, en hausse par rapport au niveau de 10,0 % l'année précédente.

Autres activités

Les Autres activités du Groupe affichent un résultat opérationnel courant de 32 millions d'euros, en repli de - 12,5 % et le résultat opérationnel courant en pourcentage du chiffre d'affaires est de 5,5 % en baisse de - 30 points de base. Cette variation est imputable au contexte toujours difficile du Soudage. Le résultat opérationnel de la Plongée en revanche est en progression et le niveau de marge opérationnelle s'améliore légèrement.

Recherche et Développement et frais de holding

La Recherche et Développement et les frais de holding incluent des ajustements de consolidation intersectoriels, et s'élèvent à 193 millions d'euros, en hausse de + 9,1 %. Cette hausse reflète la volonté du Groupe de renforcer ses structures d'innovation.

RÉSULTAT NET

Les Autres produits et charges opérationnels présentent un solde positif de 26 millions d'euros par rapport à un solde négatif de - 27 millions d'euros en 2012. Ils comprennent 128 millions d'euros de charges engagées au titre des programmes d'adaptation principalement en Europe de l'Ouest et au Japon, qui se trouvent compensées par des plus-values de cession pour un montant de 221 millions d'euros, notamment au titre de la vente de la participation de 66 % dans Anios. Les Autres charges comprennent des charges pour couvrir les risques associés à des litiges, ainsi que certains coûts exceptionnels.

Le résultat financier, à - 305 millions d'euros est en diminution de - 8,0 % par rapport à - 331 millions d'euros en 2012. Le coût de l'endettement financier net, en baisse de - 11,4 %, (- 7,2 % hors effet de change), reflète une baisse significative du coût de la dette nette de 4,6 % à 4,0 %, en raison notamment des nouvelles émissions obligataires à des conditions favorables.

Le poste « Autres produits et charges financières » est en augmentation de + 2,0 %.

Le montant des impôts atteint 612 millions d'euros, en hausse de + 9,7 %. Ainsi, le taux effectif d'impôt s'établit à 26,6 % par rapport à 25,4 % en 2012. Ce taux s'explique par des effets positifs liés notamment à la plus value de cession taxable à taux réduit d'Anios. Hors ces effets, le taux effectif de l'année aurait été de 29,3 %.

La quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence s'élève à 14,5 millions d'euros par rapport à 20 millions d'euros en 2012. La part des intérêts minoritaires quant à elle est en légère baisse de - 2,9 % pour atteindre 64 millions d'euros.

Au total, le résultat net (part du Groupe) s'établit à 1 640 millions d'euros en 2013, en hausse publiée de + 3,1 % et de + 5,5 % hors effet de change.

Le bénéfice net par action est de 5,28 euros, en hausse de + 3,3 % par rapport à 5,11 euros retraité en 2012. Le nombre moyen d'actions en circulation retenu pour le calcul du bénéfice net par action au 31 décembre 2013 est de 310 734 410.

Évolution du nombre d'actions

2012 2013 Nombre moyen d'actions en circulation (a) 311 147 191 310 734 410

(a) Utilisé pour calculer le bénéfice net par action

Nombre d'actions au 31 décembre 2012 312 281 159 Options levées durant l'exercice 801 245 Annulation d'actions propres (1 000 000) Augmentation de capital réservée aux salariés 749 272 NOMBRE D'ACTIONS AU 31 DÉCEMBRE 2013 312 831 676

DIVIDENDE

Lors de l'Assemblée Générale du 7 mai 2014, le versement d'un dividende de 2,55 euros par action sera proposé aux actionnaires au titre de l'exercice 2013. Ceci représente une hausse de + 2,0 % et un montant distribué estimé à 815 millions d'euros, en augmentation de + 1,9 % et un taux de distribution de 49,7 %.

Le détachement du coupon est fixé au 16 mai 2014 et la mise en paiement interviendra à compter du 21 mai 2014.

Flux de trésorerie et bilan 2013

(en millions d'euros)

2012
publié

2012
retraité (a)

2013 Capacité d'autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement 2 913 2 886 2 949 Variation du besoin en fonds de roulement (67) (67) (19) Autres (137) (110) (127) Flux de trésorerie généré par les activités opérationnelles 2 709 2 709 2 803 Distributions (781) (781) (877) Acquisitions d'immobilisations nettes des cessions (b) (2 848) (2 848) (2 240) Augmentation de capital en numéraire 37 37 126 Achat d'actions propres (104) (104) (115) Autres 132 132 344 Variation de l'endettement net (855) (855) 41 Endettement net au 31 décembre (6 103) (6 103) (6 062) Ratio d'endettement net au 31 décembre 58 % 58 % 56 %

(a) retraité des effets de la révision de la norme IAS19 "Avantages du personnel"

(b) incluant les transactions avec les minoritaires

FLUX DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR LES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES

La capacité d'autofinancement après variation du besoin en fonds de roulement s'élève à 2 803 millions d'euros, en hausse de + 3,5 % par rapport à 2 709 millions d'euros en 2012, à comparer à un résultat net en hausse de + 3,1 %. Cette performance reflète principalement la qualité des résultats opérationnels, les amortissements étant quasiment stables.

VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Le besoin en fonds de roulement augmente de manière marginale (+ 19 millions d'euros) en 2013. Hors impôts, il s'améliore de - 32 millions d'euros grâce à un meilleur recouvrement des créances clients et un niveau élevé des avances clients en Ingénierie et Technologie et s'établit à 6,6 % du chiffre d'affaires, en amélioration par rapport au ratio de 7,1 % enregistré en 2012.

PAIEMENTS SUR INVESTISSEMENTS

Suite aux décisions d'investissements élevées des années précédentes, les paiements bruts sur investissements industriels s'établissent en 2013 à 2,2 milliards d'euros, en augmentation par rapport à 2012. Les acquisitions, dans les domaines de l'Electronique (Voltaix), de la Santé à domicile et de l'Industriel Marchand, se sont élevées à près de 401 millions d'euros, en incluant les rachats d'intérêts minoritaires. Les paiements nets sur investissements atteignent 2 240 millions d'euros.

Paiements bruts sur investissements Groupe
(en millions d'euros)

Paiements sur
investissements
industriels

Paiements sur
investissements
financiers (a)

Total
paiements sur
investissements

2008 1 908 242 2 150 2009 1 411 109 1 520 2010 1 450 332 1 782 2011 1 755 103 1 858 2012 2 008 890 2 898 2013 2 156 401 2 557

(a) Incluant les transactions avec les minoritaires.

Paiements sur investissements industriels

Les paiements sur investissements industriels se sont élevés à 2,2 milliards d'euros en 2013, en hausse de + 7,4 % par rapport à 2012. Le montant des investissements Gaz et Services est réparti de la façon suivante :

Paiements bruts sur investissements
industriels par zone géographique
(en millions d'euros)

Gaz et Services Europe Amériques

Asie-
Pacifique

Moyen-
Orient
et Afrique

Total 2012 691 467 570 224 1 952 2013 771 610 512 171 2 064

Les cessions industrielles s'élèvent à 313 millions d'euros et concernent notamment la cession de la participation dans Anios.

Paiements sur investissements financiers

Les investissements financiers se sont élevés à 401 millions d'euros. Ils comprennent l'acquisition de la société Voltaix en Electronique et de nombreuses acquisitions complémentaires aux activités Santé et Industriel Marchand. Les cessions de participations financières sont de 4 millions d'euros.

ENDETTEMENT NET

L'endettement net au 31 décembre 2013 atteint 6 062 millions d'euros, en baisse de 41 millions d'euros par rapport à fin 2012, reflétant la solidité du cash flow et les efforts engagés en terme de maîtrise du besoin en fond de roulement et de contrôle des investissements. La dette de fin d'année bénéficie également d'effets de change et de périmètre favorables pour 344 millions d'euros. Le ratio de l'endettement net sur capitaux propres s'établit à 56 %, en baisse sensible par rapport au 31 décembre 2012. La structure financière du Groupe reste extrêmement solide.

ROCE

Le retour sur capitaux employés après impôts s'établit à 11,1 % par rapport à 11,6 % fin 2012, retraité des effets de la révision de la norme IAS19. Cette variation reflète la part importante des investissements industriels en cours, qui viendront contribuer à la croissance à moyen terme.

CYCLE D'INVESTISSEMENT ET STRATÉGIE DE FINANCEMENT

La croissance régulière du Groupe sur le long terme repose en grande partie sur sa capacité à investir chaque année dans de nouveaux projets. Les projets d'investissement du métier des gaz industriels sont répartis partout dans le monde, leur intensité capitalistique est élevée et les contrats qui les accompagnent sont de longue durée, notamment pour la Grande Industrie. Air Liquide a donc mis en place une stratégie de financement adaptée à la nature de ses projets, fondée sur la diversification des sources de financement, la gestion prudente des équilibres du bilan et des modes de financement innovants. Cette stratégie de financement est fondamentale pour assurer la poursuite du développement du Groupe.

Investissements

PORTEFEUILLE D'OPPORTUNITÉS

Le portefeuille d'opportunités à 12 mois s'établit à fin décembre 2013 à 3,6 milliards d'euros, en baisse de 400 millions d'euros par rapport à fin 2012. Cette évolution résulte principalement d'un niveau élevé de décisions, les sorties du portefeuille des projets abandonnés ou retardés étant en ligne avec les variations habituellement observées. Ce montant d'opportunités reste significatif. L'activité de revue de projet reste dynamique.

À fin décembre 2013, le portefeuille est composé pour 69 % de projets situés dans les économies en développement (signature de plusieurs projets en Amérique du Nord, ainsi sortis du portefeuille). Dans les économies avancées, les opportunités correspondent à des renouvellements mais également à des décisions de nouvelles capacités, dans les bassins industriels les plus compétitifs du monde (Europe du Nord, États-Unis…).

Les projets en portefeuille sont répartis de façon toujours équilibrée sur les quatre zones géographiques du Groupe. Par rapport à fin décembre 2012, la part de l'Europe augmente pour atteindre environ un tiers, avec des projets importants en Europe de l'Est. Les parts de la Chine, du Moyen-Orient et Afrique et de l'Amérique du Sud restent stables. L'Amérique du Nord baisse légèrement suite à la sortie de projets signés.

La tendance à l'externalisation de la production de gaz industriels se poursuit, à la fois dans les économies avancées à l'occasion du remplacement de vieilles unités, ou dans les économies en développement pour de nouvelles capacités. Le Groupe a réalisé cinq reprises de site en 2013, et le portefeuille d'opportunités à 12 mois contient 12 projets de reprise de sites actuellement opérés par les clients eux-mêmes.

La plus grande partie de la valeur du portefeuille relève de l'activité Grande Industrie. En effet, pour les autres Branches d'activité, seuls les projets supérieurs à un montant d'investissement unitaire de 3 millions d'euros sont comptabilisés dans le portefeuille. Les parts des projets Grande Industrie liés aux secteurs métaux et chimie diminuent, tandis que ceux liés au secteur de l'énergie ou à des projets Industriel Marchand sont en augmentation.

DÉCISIONS D'INVESTISSEMENTS

Décisions d'investissements

(en milliards d'euros)

Décisions
d'investissements
industriels

Décisions
d'investissements
financiers (acquisitions)

Total décisions
d'investissements

2009 1,0 0,1 1,1 2010 1,8 0,4 2,2 2011 1,9 0,1 2,0 2012 2,0 0,9 2,9 2013 2,2 0,5 2,7

En 2013, les décisions d'investissements industriels et financiers, c'est-à-dire les engagements à investir pris par le Groupe, atteignent 2,7 milliards d'euros. Ce montant est en diminution de 200 millions d'euros par rapport au niveau de 2012 qui était particulièrement élevé, en raison notamment d'un montant significatif d'acquisitions. Les décisions d'investissements industriels en 2013 sont en augmentation + 10 % tandis que les décisions d'investissements financiers sont en baisse de – 46 % sur la période.

La Grande Industrie représente environ la moitié des décisions d'investissement, l'Industriel Marchand compte pour un quart. La Santé, l'Electronique et les Autres activités représentent le dernier quart.

Cette année, les acquisitions représentent 17 % des décisions (contre 30 % en 2012), les investissements industriels dans les économies en développement 36 % et les décisions industrielles dans les économies avancées 47 %.

  • En termes de géographies, les décisions industrielles sont réparties entre toutes les zones. La part des Amériques a doublé depuis l'an dernier, avec de nombreux projets aux Etats-Unis, signe d'une compétitivité retrouvée grâce aux gaz de schistes, mais aussi en Amérique du Sud. La part de l'Europe s'est réduite à 30 %, avec quelques projets majeurs sur les grands bassins au Benelux et en Allemagne. La part de l'Asie est en légère augmentation, à près de 30 %, grâce notamment à la signature d'un important projet de gazéification en Chine.
  • Les décisions d'investissements financiers atteignent 476 millions d'euros en 2013. Ils incluent l'acquisition de Voltaix aux Etats-Unis, dans le domaine de l'Electronique, de nombreuses acquisitions complémentaires dans la Santé à domicile, en Scandinavie, Pologne, Australie et les acquisitions d'acteurs locaux en Industriel Marchand en Australie, au Brésil, au Canada, à Singapour et à Taiwan. Le Groupe a par ailleurs cédé sa participation dans la société Anios pour recentrer ses efforts dans l'activité Hygiène sur la société Schülke & Mayr détenue à 100 %. La contribution aux ventes Gaz et Services de l'ensemble des acquisitions, nette de l'impact des cessions, est de l'ordre de + 1,6 % sur l'exercice.

Avec quatre années successives à plus de 2 milliards d'euros, les décisions d'investissement sont en ligne avec les objectifs à moyen terme fixés par le Groupe et assureront une partie de la croissance future. Ce montant élevé de décisions témoigne du dynamisme du secteur des gaz industriels et de la confiance des clients dans leurs perspectives à moyen terme.

PAIEMENTS SUR INVESTISSEMENTS

En 2013, les paiements bruts sur investissements atteignent 2 557 millions d'euros en incluant les transactions avec les minoritaires. Ils comprennent plusieurs acquisitions pour un montant de 401 millions d'euros, en Electronique, Santé et Industriel Marchand.

Les cessions d'immobilisations, pour 317 millions d'euros, concernent principalement la cession de la participation de 66 % dans la société d'hygiène Anios.

Ainsi, les paiements nets sur investissement atteignent de 2 240 millions d'euros. Les paiements sur investissements bruts de l'activité Gaz et Services représentent 17,6 % des ventes, contre 20,3 % en 2012.

DÉMARRAGES

L'année 2013 s'achève avec 23 démarrages, un niveau similaire à celui de 2010. Certains démarrages prévus initialement en 2012 ont été effectivement réalisés en 2013.

Les démarrages 2013 sont principalement situés dans les économies en développement. En Chine, il s'agit notamment d'unités de production de gaz de l'air pour les marchés de la chimie et de la conversion énergétique. En Europe de l'Est et en Amérique latine, les démarrages concernent principalement des unités destinées au marché de l'acier. La plupart des démarrages dans les économies avancées sont situés en Amérique du Nord.

Les démarrages prévus en 2014 devraient être légèrement plus nombreux.

Stratégie de financement

La stratégie de financement du Groupe est revue régulièrement pour soutenir au mieux le développement du Groupe et prendre en compte l'évolution des conditions sur les marchés financiers, tout en respectant un profil de crédit compatible avec un rating long terme minimum de « A » de l'agence de notation Standard & Poor's. Celui-ci est mesuré notamment par des ratios de dette nette sur capitaux propres et de Capacité d'autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement sur dette nette. Le rating d'Air Liquide a été revu à la hausse à « A+ » suite à l'application de nouveaux critères de notation des entreprises publiés par Standard & Poor's le 19 novembre 2013. Ce changement de notation ne modifie pas la politique financière du Groupe.

En 2013, les principes de prudence établis précédemment ont été maintenus :

  • une poursuite de la diversification des sources de financement et une répartition des échéances de remboursement de la dette à court terme et à long terme, afin de minimiser le risque de refinancement ;
  • le support des émissions de papier commercial par des lignes de crédit confirmées ;
  • une couverture du risque de taux permettant d'assurer une visibilité du coût de financement en ligne avec les décisions d'investissements long terme ;
  • le financement des investissements dans la devise des flux de trésorerie générés, afin de bénéficier d'une couverture de change naturelle ;
  • une centralisation renforcée des besoins et excédents de trésorerie, par l'intermédiaire d'Air Liquide Finance, entité détenue à 100 % par L'Air Liquide S.A.

DIVERSIFICATION DES SOURCES DE FINANCEMENT

Air Liquide diversifie ses sources de financement en accédant à différents marchés de dette : papier commercial, obligataire et bancaire.

Air Liquide a recours au marché du papier commercial court terme, en France sous la forme de billets de trésorerie dans le cadre de deux programmes dont la limite maximale est fixée à 3 milliards d'euros, ainsi qu'aux États-Unis sous la forme de US Commercial Paper (USCP) dans une limite maximale de 1,5 milliard de dollars américains.

Air Liquide dispose également d'un programme d'Euro Medium Term Notes (EMTN), permettant d'émettre des obligations long terme, dans la limite d'un montant global de 9 milliards d'euros. L'encours obligataire maximal a été augmenté de 6 milliards d'euros à 9 milliards d'euros, suite à l'approbation par l'Assemblée Générale de L'Air Liquide S.A. du 7 mai 2013 de la résolution portant sur le renouvellement de l'autorisation d'émettre des obligations et l'augmentation de l'encours maximal autorisé. Les encours d'émission liés à ce programme s'élèvent à 4,2 milliards d'euros (montant nominal) à fin 2013. Le programme EMTN du Groupe permet notamment d'émettre des obligations dans les principales devises (en euro, en dollar américain , en yen ) mais aussi dans d'autres devises émergentes (rouble et renminbi ).

Ainsi, en 2013, le Groupe a procédé à deux émissions obligataires en euro dans le cadre du programme EMTN pour un montant nominal de un milliard d'euros, afin de financer les acquisitions et les investissements.

Au 31 décembre 2013, les financements du Groupe sur les marchés représentent toujours plus des deux tiers de la dette brute, pour un encours total d'émissions obligataires de 5,1 milliards d'euros (montant nominal).

Le Groupe se finance également sous forme de dettes bancaires (prêts et lignes de crédit).

Afin d'éviter un risque de liquidité lié au renouvellement des échéances de financements, et conformément à la politique interne, le Groupe souhaite limiter ses échéances de dettes à court terme à 2,6 milliards d'euros, montant qui est couvert par des lignes de crédit confirmées. Au 31 décembre 2013, le montant de la dette arrivant à échéance en 2014 était égal, à 1,2 milliards d'euros.

Le Groupe dispose, notamment, d'une ligne de crédit syndiquée d'une durée de cinq ans (avec deux options d'extension d'un an) renégociée avec les principales banques du Groupe pour un montant de 1,3 milliard d'euros en novembre 2013. Le Groupe Air Liquide a tiré profit de la liquidité abondante du marché afin de rallonger la maturité initiale de deux années, tout en augmentant l'encours total et en alignant les conditions de ce crédit sur les conditions de marché prévalant au moment de la négociation

En outre, en 2013, les lignes de crédit bilatérales ont, également, été augmentées, passant de 1,10 à 1,27 milliards d'euros, soit un total de lignes de crédit confirmées non utilisées de 2,57 milliards d'euros.

Répartition par devise de l'endettement net

2012 2013 euro 35 % 31% dollar américain 27 % 32% yen 16 % 13% renminbi 12 % 14% Autres 10 % 10 % TOTAL 100 % 100 %

Le financement des investissements est essentiellement réalisé dans la devise des flux de trésorerie générés par ces investissements, créant ainsi une couverture de change naturelle. La dette d'Air Liquide est ainsi principalement libellée en euros, en dollars américains, en yens et en renminbis, ce qui reflète le poids important de ces devises dans les flux de trésorerie et les investissements du Groupe.

La part de la dette nette libellée en euros dans le total de la dette Groupe a diminué, en raison du financement de l'acquisition dans l'électronique, aux U.S.A (en dollars américains) et de celui des investissements industriels, en Chine (en renminbis).

CENTRALISATION DES FINANCEMENTS ET DES EXCÉDENTS DE TRÉSORERIE

Afin de bénéficier d'économies d'échelle et de faciliter l'accès aux financements sur les marchés de capitaux (obligations et papier commercial), le Groupe utilise une filiale dédiée, Air Liquide Finance. Au 31 décembre 2013, cette filiale centralise une large majorité des opérations de financement du Groupe, activité qu'elle a continué de développer en 2013, vers des pays émergents des zones Asie et Amériques. Elle assure également l'exécution des opérations de couverture des risques de change et de taux pour les filiales du Groupe situées dans des pays où la réglementation le permet.

Dans la mesure ou la réglementation locale le permet, Air Liquide Finance centralise également le solde des flux de trésorerie, via une centralisation physique directe ou indirecte de ces soldes (centralisation de trésorerie) ou via des prêts-emprunts à terme échu. Quand cela n'est pas possible, il existe, malgré tout, des centralisations de trésorerie locales, qui donnent lieu à des remontées périodiques vers Air Liquide Finance.

Au 31 décembre 2013, Air Liquide Finance accordait, directement ou indirectement, l'équivalent de 6,8 milliards d'euros de prêts et recevait en dépôt 3,5 milliards d'euros d'excédents de trésorerie. Ces opérations étaient réalisées dans 22 devises (principalement : euro, dollar américain, yen, renminbi, livre sterling, franc suisse, dollar singapourien et le real brésilien) sur un périmètre d'environ 220 filiales.

Grâce à une symétrie des positions par devise au niveau d'Air Liquide Finance résultant de la gestion de couverture de change des prêts/emprunts intra-groupe, ces opérations de financement interne ne génèrent pas de risque de change pour le Groupe.

Par ailleurs, dans certains cas particuliers (par exemple : contraintes réglementaires, risque pays élevé, partenariat), le Groupe limite son risque en mettant en place pour ces filiales un financement spécifique sur le marché bancaire local, ainsi qu'en faisant appel aux services d'assurances crédit.

ÉCHÉANCIER ET MATURITÉ DE LA DETTE

Afin de minimiser le risque de refinancement associé aux échéances de remboursement de la dette, le Groupe diversifie ses sources de financement et en répartit les échéances de remboursement sur plusieurs années. Ce risque de refinancement est également réduit grâce à la régularité de la capacité d'autofinancement générée par l'activité du Groupe.

En 2013, les deux émissions obligataires réalisées ont permis de stabiliser la maturité moyenne de la dette du Groupe qui est de 5,2 ans (contre 5,1 ans à fin 2012 et 4,6 ans à fin 2011).

Le graphique ci-après représente l'échéancier de la dette du Groupe. L'échéance annuelle la plus élevée représente environ 17 % de la dette brute.

VARIATION DE L'ENDETTEMENT NET

La dette nette s'établit à 6 062 millions d'euros au 31 décembre 2013 par rapport à 6 103 millions d'euros au 31 décembre 2012, soit une diminution de 41 millions d'euros.

Cette légère diminution résulte principalement du quasi-équilibre entre le financement des investissements industriels et des dividendes, et les flux de trésorerie générés par les activités commerciales. Les acquisitions réalisées, notamment aux Etats-Unis et en Europe, dans l'Electronique et la Santé, sont pratiquement compensées par la cession de la participation dans les Laboratoires Anios. L'évolution des cours de change, a un impact positif, sur la dette valorisée en euro.

Endettement net au 31 décembre

Le ratio d'endettement net sur fonds propres s'établit à 56 % à fin 2013 (contre 58 % fin 2012). La diminution de ce ratio est la conséquence de la stabilité de la dette en 2013. Le ratio équivalent calculé par la méthode américaine : dette nette / (dette nette + fonds propres) est de 36 % à fin 2013 contre 37 % à fin 2012. Le ratio de couverture des frais financiers (résultat opérationnel + quote-part dans les résultats des sociétés mises en équivalence/coût de l'endettement financier net) atteint 11,9 en 2013 comparé à 10,3 en 2012.

Le coût moyen de la dette nette s'établit à 4,0 % en 2013, en baisse par rapport à 2012 (4,6 %). Le coût de la dette nette est calculé en rapportant le coût de l'endettement financier net de l'exercice (264,6 millions d'euros en 2013 hors frais financiers capitalisés) à l'encours moyen de dette nette sur l'exercice.

Le coût moyen de l'endettement brut est, également, en baisse significative, en 2013.

Cette diminution du coût moyen de l'endettement résulte principalement des nouvelles émissions à taux fixe à des taux nettement inférieurs aux émissions antérieures arrivées à maturité en 2012 et 2013, et de la baisse des taux d'intérêt sur la part de la dette non fixée.

GARANTIES BANCAIRES

Dans le cadre de l'activité d'Ingénierie et Construction, les filiales du Groupe mettent en place des garanties bancaires en faveur des clients, soit durant la période d'appel d'offres (garantie de soumission), soit en cas d'attribution du contrat, sur la période d'exécution du contrat jusqu'à la fin de la période de garantie (garantie de restitution d'acompte, garantie de bonne fin, garantie de dispense de retenue de garantie).

Les garanties bancaires les plus usuelles pour conforter les clients sur la bonne exécution des performances contractuelles sont les garanties de restitution d'acompte et les garanties de bonne fin.

Les projets au titre desquels ces garanties sont accordées sont revus régulièrement par la Direction et, lorsqu'un appel en paiement de ces garanties devient probable, les provisions nécessaires sont constituées dans les États financiers consolidés.

PERSPECTIVES

La progression de l'activité du Groupe en 2013 reflète le retour à une conjoncture plus favorable en cours d'année et l'accélération de la croissance aux Etats-Unis et en Chine.

Grâce à la présence mondiale du Groupe et à ses initiatives dans les marchés en croissance, conjuguées à des programmes d'efficacité renforcés, l'année se traduit par une nouvelle hausse des résultats opérationnels. La performance du Groupe est ainsi en ligne avec ses objectifs d'amélioration régulière de la marge et de croissance du résultat net.

En 2013, le Groupe a continué à adapter ses structures à la dynamique de ses marchés, se positionnant ainsi au mieux pour assurer à la fois sa compétitivité et sa pérennité.

De plus, les décisions d'investissement de 2,7 milliards d'euros, les nouvelles signatures de contrats et la mise en service de 23 unités contribueront à la croissance des prochaines années, tout comme les innovations et technologies en cours de développement.

Dans ce contexte et sauf dégradation de l'environnement, Air Liquide est confiant dans sa capacité à réaliser une nouvelle année de croissance du résultat net en 2014.

Annexes

Chiffre d'affaires du 4ème trimestre 2013

Par géographie

Chiffre d'affaires
En millions d'euros

T4 2012 T4 2013

Variation
publiée

Variation
comparable (a) Europe 1 827 1 766 - 3,2 % + 0,1 % Amériques 797 822 + 3,1 % + 10,8 % Asie-Pacifique 868 826 - 4,9 % + 6,9 % Moyen-Orient et Afrique 93 94 + 0,5 % + 11,6 % Chiffre d'affaires GAZ & SERVICES 3 585 3 508 - 2,1 % + 4,4 % Ingénierie et Technologie 252 247 - 2,2 % + 0,7 % Autres activités 153 144 - 6,5 % - 5,2 % Chiffre d'affaires TOTAL 3 990 3 899 - 2,3 % + 3,8 %

Par branche mondiale d'activité

Chiffre d'affaires

En millions d'euros

T4 2012 T4 2013

Variation
publiée

Variation

comparable (a)

Grande Industrie 1 296 1 261 - 2,7 % + 3,3 % Industriel Marchand 1 307 1 269 - 2,9 % + 4,1 % Electronique 304 300 - 1,2 % + 9,3 % Santé 678 678 + 0,1 % + 5,1 % Chiffre d'affaires GAZ & SERVICES 3 585 3 508 - 2,1 % + 4,4 %

(a) Hors effets de change, de gaz naturel et de périmètre significatif.

Information géographique et sectorielle

2012 2013

(en millions d'euros et %)

Chiffre
d'affaires

Résultat
opérationnel
courant

Marge
opérationnelle
courante

Chiffre
d'affaires

Résultat
opérationnel
courant

Marge
opérationnelle
courante

Europe 7 025,5 1 285,1 18,3 % 7 058,3 1 346,3 19,1 % Amériques 3 108,2 744,6 24,0 % 3 225,0 760,7 23,6 % Asie-Pacifique 3 415,6 515,6 15,1 % 3 184,0 481,8 15,1 %

Moyen-Orient et Afrique

362,7 76,8 21,2 % 369,7 66,3 17,9 % Gaz et Services 13 912,0 2 622,1 18,8 % 13 837,0 2 655,1 19,2 %

Ingénierie et Technologie

784,6

78,7

10,0 %

802,9

86,5

10,8 %

Autres activités 629,7 36,7 5,8 % 585,3 32,1 5,5 % Réconciliation - (177,0) - - (193,1) - Total Groupe 15 326,3 2 560,5 16,7 % 15 225,2 2 580,6 16,9 %

Compte de résultat consolidé

(in millions of euros)

2012

publié

2012
retraité (a)

2013

Variation
13/12

Variation
hors change
13/12

Chiffre d'affaires 15 326,3 15 326,3 15 225,2 -0,7% 3,1% Autres produits d'exploitation 134,5 134,5 189,3 Achats (6 098,6) (6 098,6) (5 985,1) Charges de personnel (2 666.7) (2 674,2) (2 751,1) 2,9% 6,5% Autres charges d'exploitation (2 903,2) (2 903,2) (2 861,4) Résultat opérationnel courant avant amortissements 3 792,3 3 784,8 3 816,9 0,8% 4,2% Dotations aux amortissements (1, 231,8) (1 231,8) (1,236,3) 0,4% 3,9% Résultat opérationnel courant 2 560,5 2 553,0 2 580,6 1,1% 4,3% Autres produits opérationnels 13,4 13,4 235,1 Autres charges opérationnelles (40,5) (40,5) (209,2) Résultat opérationnel 2 533,4 2 525,9 2 606,5 3,2% 6,1% Coût de l'endettement financier net (248,1) (248,1) (219,9) -11,4% -7,2% Autres produits financiers 69,2 10,2 14,4 Autres charges financières (133,0) (93,2) (99,1) Charge d'impôt (566,0) (557,6) (611,9) Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence 20,0 20,0 14,5 Résultat net 1 675,5 1 657,2 1 704,5 2,9% 5,3% - Intérêts minoritaires 66,1 66,1 64,2 - Part du Groupe 1 609,4 1 591,1 1 640,3 3,1% 5,5%

(a) Compte de résultat de décembre 2012 retraité des effets de la révision de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ».

Bilan consolidé

ACTIF (en millions d'euros) 31 décembre 2012
publié 31 décembre 2012
retraité (a)

31 décembre 2013

Ecarts d'acquisition 5 132,7 5 132,7 5 089,8 Autres immobilisations incorporelles 726,5 726,5 713,2 Immobilisations corporelles 12 784,7 12 784,7 13 225,7 Actifs non courants 18 643,9 18 643,9 19 028,7 Actifs financiers non courants 435,8 435,8 435,5 Titres mis en équivalence 221,7 221,7 201,7 Impôts différés actif 365,5 372,8 301,7 Instruments dérivés actif non courants 53,8 53,8 122,4 Autres actifs non courants 1 076,8 1 084,1 1 061,3 TOTAL DES ACTIFS NON COURANTS 19 720,7 19 728,0 20 090,0 Stocks et encours 775,8 775,8 792,3 Clients 2 826,5 2 826,5 2 691,1 Autres actifs courants 422,3 422,3 449,8 Impôt courant actif 71,3 71,3 90,7 Instruments dérivés actif courants 33,2 33,2 40,6 Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 154,2 1 154,2 940,1 TOTAL DES ACTIFS COURANTS 5 283,3 5 283,3 5 004,6 TOTAL DES ACTIFS 25 004,0 25 011,3 25 094,6 PASSIF (en millions d'euros) 31 décembre 2012
publié 31 décembre 2012
retraité (a)

31 décembre 2013

Capital 1 717,5 1 717,5 1 720,6 Primes 20,8 20,8 81,2 Réserves 6 939,0 6 936,0 7 271,2 Actions propres (75,0) (75,0) (88,2) Résultat net - part du Groupe 1 609,4 1 591,1 1 640,3 Capitaux propres du Groupe 10 211,7 10 190,4 10 625,1 Intérêts minoritaires 232,6 232,6 263,0 TOTAL DES CAPITAUX PROPRES 10 444,3 10 423,0 10 888,1 Provisions et avantages au personnel 2 216,1 2 246,9 2 040,5 Impôts différés passif 1 134,8 1 132,6 1 196,3 Emprunts et dettes financières non courantes 5 789,0 5 789,0 5 817,5 Autres passifs non courants 195,6 195,6 191,0 Instruments dérivés passif non courants 85,1 85,1 29,4 TOTAL DES PASSIFS NON COURANTS 9 420,6 9 449,2 9 274,7 Provisions et avantages au personnel 243,2 243,2 246,5 Fournisseurs 1 896,1 1 896,1 1 922,6 Autres passifs courants 1 325,6 1 325,6 1 407,7 Impôt à payer 176,6 176,6 156,8 Dettes financières courantes 1 484,7 1 484,7 1 188,8 Instruments dérivés passif courants 12,9 12,9 9,4 TOTAL DES PASSIFS COURANTS 5 139,1 5 139,1 4 931,8 TOTAL DES PASSIFS ET DES CAPITAUX PROPRES 25 004,0 25 011,3 25 094,6

a) Retraité des effets de la révision de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ».

Tableau des flux de trésorerie consolidé

(en millions d'euros) 2012
publié 2012
retraité (a) 2013 Activités opérationnelles Résultat net - part du Groupe 1 609,4 1 591,1 1 640,3 Intérêts minoritaires 66,1 66,1 64,2 Ajustements : • Dotations aux amortissements 1 231,8 1 231,8 1 236,3 • Variation des impôts différés 52,0 43,6 108,5 • Variation des provisions (19,7) (19,7) 152,3 • Résultat des mises en équivalence (net des dividendes reçus) (6,1) (6,1) 12,3 • Plus ou moins-values de cessions d'actifs (20,9) (20,9) (265,4) Capacité d'autofinancement avant variation du besoin en fonds de roulement 2 912,6 2 885,9 2 948,5 Variation du besoin en fonds de roulement (67,3) (67,3) (18,7) Autres éléments (136,8) (110,1) (127,1) Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles 2 708,5 2 708,5 2 802,7 Opérations d'investissements Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles (2 007,9) (2 007,9) (2 156,1) Acquisitions d'immobilisations financières (879,4) (879,4) (391,9) Produits de cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles 49,1 49,1 312,9 Produits de cessions d'immobilisations financières 1,2 1,2 4,2 Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (2 837,0) (2 837,0) (2 230,9) Opérations de financement Distribution • L'Air Liquide S,A, (722,6) (722,6) (820,2) • Minoritaires (58,0) (58,0) (56,4) Augmentation de capital en numéraire 37,3 37,3 125,5 Achats d'actions propres (104,2) (104,2) (114,6) Variation des dettes financières 373,5 373,5 36,4 Transactions avec les actionnaires minoritaires (10,5) (10,5) (9,1) Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (484,5) (484,5) (838,4) Incidences des variations monétaires et du périmètre (12,9) (12,9) 33,1 Variation de la trésorerie nette (625,9) (625,9) (233,5) TRESORERIE NETTE AU DEBUT DE L'EXERCICE 1 712,4 1 712,4 1 086,5 TRESORERIE NETTE A LA FIN DE LA PERIODE 1 086,5 1 086,5 853,0

(a) Retraité des effets de la révision de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ».

La trésorerie nette à la clôture s'analyse comme suit :

(en millions d'euros) 2012 2012
retraité (a) 2013 Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 154,2 1 154,2 940,1 Découverts bancaires (inclus dans les dettes financières courantes) (67,7) (67,7) (87,1) TRESORERIE NETTE 1 086,5 1 086,5 853,0

(a) Retraité des effets de la révision de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ».

Détermination de l'endettement net

(in millions of euros) 2012 2012
retraité (a) 2013 Emprunts et dettes financières non courantes (5 789,0) (5 789,0) (5 817,5) Dettes financières courantes (1 484,7) (1 484,7) (1 188,8) TOTAL ENDETTEMENT BRUT (7 273,7) (7 273,7) (7 006,3) Trésorerie et équivalents de trésorerie 1 154,2 1 154,2 940,1 Instruments dérivés (actif) - couverture de juste valeur des emprunts et dettes financières 17,0 17,0 4,3 ENDETTEMENT NET A LA FIN DE LA PERIODE (6 102,5) (6 102,5) (6 061,9)

(a) Retraité des effets de la révision de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ».

Tableau d'analyse de la variation de l'endettement net

(en millions d'euros) 2012

2012
retraité (a)

2013

Endettement net au début de l'exercice (5 248,1) (5 248,1) (6 102,5) Flux net de trésorerie généré par les activités opérationnelles 2 708,5 2 708,5 2 802,7 Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (2 837,0) (2 837,0) (2 230,9) Flux net de trésorerie généré par les opérations de financement, avant variation des emprunts (858,0) (858,0) (874,8) Total flux net de trésorerie (986,5) (986,5) (303,0) Incidence des variations monétaires et de l'endettement net d'ouverture
des sociétés nouvellement intégrées et autres 132,1 132,1 343,6 Variation de l'endettement net (854,4) (854,4) 40,6 ENDETTEMENT NET A LA FIN DE LA PERIODE (6 102,5) (6 102,5) (6 061,9)

(a) Retraité des effets de la révision de la norme IAS 19 « Avantages du personnel ».

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