BFM Patrimoine
Placements

Aperam: passant à l'achat, Credit Suisse vise 28 euros.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - 'Nous estimons qu'il est temps de revoir notre position sur l'action Aperam après sa performance récente', indique Crédit Suisse dans une note de recherche publiée ce matin. Joignant le geste à la parole, les analystes rel

(CercleFinance.com) - 'Nous estimons qu'il est temps de revoir notre position sur l'action Aperam après sa performance récente', indique Crédit Suisse dans une note de recherche publiée ce matin. Joignant le geste à la parole, les analystes relèvent leur conseil sur la valeur de 'neutre' à la position acheteuse de 'surperformance', l'objectif de cours étant également porté de 21 à 28 euros. Principal argument : la Chine pourrait devenir importatrice nette d'inox cette année.

En Bourse d'Amsterdam ce matin, l'action s'envole de 18% à 22,7 euros, saluant le retour aux bénéfices au 1er trimestre annoncé hier soir. Le titre Aperam s'est maintenant apprécié de près de 70% depuis le début de l'année et de 130% sur un an.

En effet, au 1er trimestre, les expéditions d'acier d'Aperam ont augmenté de 18,5% à 475.000 tonnes et son CA de 10% à 1,4 milliard de dollars. En hausse de 98,5% à 129 millions de dollars, l'excédent brut d'exploitation s'accompagne d'un résultat net positif de 19 millions de dollar (0,24 dollar par action), contre une perte de 28 millions un an plus tôt et de 42 millions au 4e trimestre 2013.

Evoquant une 'reprise de la demande réelle d'acier inoxydable', le directeur général d'Aperam, Philippe Darmayan, déclare le groupe 'en mesure d'augmenter (sa) profitabilité au deuxième trimestre'.

Crédit Suisse salue également la bonne performance trimestrielle d'Aperam : 'ces comptes sont le catalyseur que nos attendions', écrivent les analystes.

Fondamentalement, selon Credit Suisse, le secteur de l'acier inoxydable est bien orienté : 'si la consommation d'inox chinoise progresse en 2014 au même rythme qu'en 2012 et en 2013, mais que sa production se maintient à 19,5 millions de tonnes, la Chine, qui l'an dernier a exporté 1,3 million de tonnes d'alliage, devrait en importer 1,5 million de tonnes en 2014', pronostiquent les spécialistes.

En effet, l'Indonésie veut réduire ses exportations de nickel, composant essentiel de l'inox, en vue de favoriser la transformation locale. En conséquence, l'éventualité d'une hausse de la production chinoise s'en trouve limité. Or en Europe comme aux Etats-Unis, où la demande repart, les sidérurgistes inox ont sensiblement réduit leurs capacités ces dernières années.

En conséquence, la faible élasticité prévisionnelle de l'offre d'inox, notamment en Chine, devrait jouer en faveur des producteurs comme Aperam, qui pourront passer des hausses de prix

Cercle Finance