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BCE: 'pourrait dégainer ses armes après l'été' (Barclays).

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(CercleFinance.com) - Philippe Gudin de Vallerin, chef économiste Europe chez Barclays, a réuni la presse ce mercredi pour faire le point sur les perspectives de la zone euro. Il a mis en lumière des signaux positifs envoyés par le Vieux Continen

(CercleFinance.com) - Philippe Gudin de Vallerin, chef économiste Europe chez Barclays, a réuni la presse ce mercredi pour faire le point sur les perspectives de la zone euro.

Il a mis en lumière des signaux positifs envoyés par le Vieux Continent depuis quelques semaines, témoignant d'une légère inflexion de tendance.

Le professionnel s'attend à une sortie de récession de la zone euro dès le deuxième trimestre. Il ne table pas sur une accélération massive de l'activité mais plutôt sur 'une reprise très modeste de la croissance' pour la seconde partie de l'année.

Dans le but de créer un contexte favorable pour la sphère économique, la BCE dispose de toute une palette d'outils. 'Elle pourrait dégainer ses armes après l'été', estime Philippe Gudin de Vallerin.

L'institution aurait le choix, selon Barclays, entre l'annonce d'une baisse de taux et/ou le lancement d'une opération de LTRO (opération de refinancement à long terme) à taux fixe, et non plus à taux variables comme précédemment.

L'économiste considère que 'les élections allemandes ne vont pas complètement changer la donne en zone euro' mais ouvriront peut-être la voie à un rééquilibrage en faveur d'une stimulation de la demande intérieure.

Afin d'avoir toutes les clés en main, il invite à patienter jusqu'à l'issue du scrutin. 'L'hypothèse d'une grande coalition est assez plausible', a-t-il souligné.

Enfin, Philippe Gudin de Vallerin a dressé la liste des risques pesant sur l'Europe, à commencer par un ralentissement fort et durable de la Chine, pouvant être contrebalancé par l'accélération de la croissance aux Etats-Unis.

D'autre part, pour le professionnel, le financement de l'économie par les banques constitue un motif d'inquiétude.

Il a également pointé du doigt le risque politique, avec 'l'idée que l'Europe ne contribue plus au bien-être des peuples'. Selon Philippe Gudin de Vallerin, qui s'attend à ce que les élections européennes de 2014 rebattent les cartes, 'aucun pays n'est à l'abri de l'instabilité qui peut se manifester à tout moment'.

Il a indiqué que l'Italie représente 'le maillon faible le plus dangereux' du fait du fort impact potentiel sur le reste de la zone euro.

'Le sujet de la soutenabilité des dettes publiques devrait revenir sur la table tôt ou tard', a-t-il prévenu.

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